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Radio Publique Africaine
“La voix des sans voix”

Les employés de Global Smart Technologies réclament leurs salaires de 5 mois

Les employés de Global Smart Technologies réclament leurs salaires de 5 mois

Les employés de la société Global Smart Technologies, partenaire de l’Office du transport en commun OTRACO en sigle, demandent au président de la République de les rétablir dans leurs droits. Ces employés viennent de passer 5 mois sans percevoir leurs salaires et travaillent depuis 2 ans sans contrat. Leur cas est connu au sein du ministère du commerce mais ils n’ont jamais eu de réponse.

 

Ce sont plus de 50 employés de la société Global Smart Technologies qui travaillent pour l’Office du transport en commun. Ils indiquent que depuis deux ans ils ne perçoivent pas régulièrement leurs salaires. 

« C’est depuis juin 2021 quand le directeur général de l’OTRACO, Albert Maniratunga, a été limogé de ces fonctions par le Président Evariste Ndayishimiye. Il a ordonné aussi que nos comptes bancaires soient bloqués et les contrats revus. Et ça fait déjà deux ans que nous ne bénéficions pas d’assurance maladie. Durant toute cette période, nous percevons nos salaires très difficilement. Pour avoir nos salaires, nous devons faire pression», raconte notre source qui déplore ne plus être à mesure de prendre en charge leurs familles puisque ça fait maintenant 5 mois qu’ils ne perçoivent pas de salaires.

Même si vendredi dernier certains employés de la société Global Smart Technologies s’étaient  rendus  au bureau du ministre du commerce  réclamer la réponse aux lettres qu’ils lui avaient adressées, ceci a plutôt aggravé leur situation. Ce lundi et mardi matin, ces employés se sont vu refuser l’accès au siège de l’OTRACO où ils travaillent, sous l’ordre des responsables de l’OTRACO. La seule faute dont ils ont été reprochés par leur employeur, c’est d’avoir eu le courage d’aller réclamer la réponse auprès du ministre, selon toujours notre source.

Ce problème est également partagé par les autres employés de Global Smart Technologies affectés dans les agences de l’OTRACO des provinces Gitega, Ngozi et Bururi. Pourtant, ce personnel affirme  que leurs salaires ne manquent pas vu ce qu’ils font entrer chaque jour.

Ce personnel de Global Smart Technologies demande donc intervention du Président de la République pour leur rendre justice puisque les autres autorités n’ont rien fait pour résoudre leur problème.

Malgré l’intervention du ministre de l’intérieur, les droits des agents des sociétés privées de gardiennage restent toujours bafoués.

Malgré l’intervention du ministre de l’intérieur, les droits des agents des sociétés privées de gardiennage restent toujours bafoués.

Des lacunes sont signalées dans la mise en application des recommandations données par le
ministre de l’intérieur aux responsables des sociétés de gardiennage, lesquelles
recommandations les obligeaient à trouver solution aux différentes réclamations de leurs
employés, et ce endéans un mois, ce qui n’est toujours pas respecté.

‘’ Je vous donne trois mois pour trouver une solution aux irrégularités concernant les salaires.
Mais, je spécifie que pour ce qui est des contrats de travail, vous devriez tout avoir mis en ordre
dans un mois’’, recommandait le ministre de l’intérieur Martin Niteretse aux responsables et
représentants des sociétés de gardiennage. C’était en date du 4 avril de cette année.
Sans mâcher ses mots, le ministre Niteretse avait également mis en garde quiconque passera
outre ces injonctions : ‘’Prenez-le au sérieux, moi je ne blague pas!!! Les sociétés qui ne
respecteront pas ces recommandations, qu’elles ne se présentent même pas à notre prochaine
rencontre. Sachez qu’elles seront systématiquement suspendues.’’ Avait menacé le ministre
pour pousser ces sociétés à résoudre moult revendications de leurs employés.
Pourtant, le délai d’un mois qu’il a accordé est déjà écoulé. A un mois et plus de deux semaines
des déclarations du ministre Niteretse, des irrégularités en rapport avec les contrats du travail se
remarquent toujours dans certaines sociétés. ‘’Des contrats donnés ne respectent pas le code du
travail où les droits des employés’’, ont confié certains employés à la RPA.
Autre lacune soulevée par certains agents, ce sont les magouilles opérées par certains employeurs
qui diminuent les années de prestation des agents. ‘’Des agents sont obligés de signer des
contrats par force. Imaginez quelqu’un qui a démarré son travail en 2007 mais qui est obligé de
signer un contrat qui dit qu’il a commencé en 2020.’’ Se désole un des agents de gardiennage.

Espoir perdu ?

Actuellement, certains de ces agents ne cachent pas leur désespoir quant au respect des
recommandations du ministre de l’intérieur. ‘’Si le ministre vérifie l’application de ses
recommandations auprès de ces employeurs, ils vont lui montrer des contrats signés alors que
les agents affectés au terrain ne les ont jamais vus, mise à part le fait de les signer’’, Se plaint un
des agents.

Comme sollicitation, nos sources ne souhaitent que la descente sur terrain du ministre pour faire
la vérification auprès des agents. ‘’Nous demandons au ministre, comme il a pris en main cette
question, qu’il se rende dans ces sociétés et demandent les contrats signés, puis qu’il vérifie
auprès des agents sur terrain pour voir si ce sont réellement eux qui les ont signés.’’
Outre la réclamation liée aux contrats de travail, ces agents des sociétés de gardiennage avaient
également des revendications en rapport avec leurs salaires, les soins de santé, les congés et
avantages de service leur reconnus, l’affiliation et les cotisations à l’INSS, les matériels et
uniformes de travail sans oublier le respect du droit de revendication.
Nous avons tenté de joindre par téléphone le ministre de l’intérieur Martin Niteretse pour
recueillir sa réaction. Après avoir décroché, il nous a dit qu’il était occupé, car étant en réunion.
Vous saurez que ces sociétés privées de gardiennage qui prestent au Burundi sont au nombre de
38.

La société BRICO pointée du doigt dans la violation du contrat dans un marché des centaines de millions

La société BRICO pointée du doigt dans la violation du contrat dans un marché des centaines de millions

Les propriétaires de véhicules  qui ont été loués par  la société BRICO demandent à cette
société d’honorer ses engagements. Sur 9 mois de location, la société leur a seulement payé
6 mois. Paiements sur lesquels BRICO a prélevé une taxe alors que ça n'apparaît nulle
part dans le contrat.


En date du 15 Avril 2022, la société BRICO, Business Rising Company a décroché un
marché de location de véhicules au ministère de  la santé publique et de la lutte contre le
SIDA, d’un montant excédant légèrement 730 000 000fbu. Ce marché consistait à fournir au
ministère de la santé 51 véhicules à utiliser dans une campagne de vérification de patients
ayant été hospitalisés ou soignés au niveau des centres de santé de toutes les provinces du
pays.  
Ne disposant pas de ces véhicules, la société BRICO les a loués pour une période de 9mois. 
Le contrat stipule qu’un véhicule est loué à raison de 60 000fbu par jour, la société BRICO
elle, dans son contrat avec le ministère de la santé devrait fournir un véhicule pour 80 000fbu
par jour.
Les propriétaires de ces véhicules sont payés dans les 10 jours qui suivent le dépôt de la
facture, stipule le contrat dont la rédaction de la RPA possède une copie. ‘’Le délai du contrat
est arrivé à terme mais la société BRICO n’a toujours pas payé la totalité’’, déplore un des
propriétaires de véhicules qui s’est entretenu avec la rédaction de la RPA. BRICO leur a payé
6mois seulement  alors  que le ministère de la santé a déjà donné le montant total.
Les propriétaires de ces  véhicules indiquent également que pour les 6mois  payés, ils n’ont
touché que 51 000fbu par jour car BRICO  a prélevé 15% de taxe,  ce qu’ils dénoncent car
violant les termes du contrat.
Ces propriétaires de véhicules réclament un montant global excédant légèrement 55 millions
de fbu et un montant de 183 600 000 des trois mois que la société BRICO n’a pas encore
payé.


Le Directeur Général de la société BRICO refuse le règlement du litige à l’amiable


Les propriétaires des véhicules loués par la société BRICO ont confié à la RPA qu’ils ont
tenté une résolution à l’amiable comme prévu dans le contrat. Ce que Jean Albert
Havyarimana, directeur général de la société BRICO, Business Rising Company, a refusé.
D’où ces propriétaires de véhicules demandent au ministère de la santé publique et de la lutte
contre le SIDA ainsi qu’au ministère des finances d’aider pour qu’ils puissent être
remboursés.
La rédaction de la RPA n’a pas pu joindre Jean Albert Havyarimana, directeur général de la
société BRICO.

Les promesses en l’air du directeur général de la REGIDESO

Les promesses en l’air du directeur général de la REGIDESO

Les habitants des provinces Ngozi et Gitega ainsi que ceux de la ville de Bujumbura font face à la
pénurie du carburant depuis environ deux semaines. La petite quantité qui est parfois disponible
est raflée par les autorités locales.
Pourtant, la direction générale de la REGIDESO avait promis que la question du carburant allait
être résolue de façon durable.
En province Ngozi, ils viennent de passer deux semaines sans carburant de type essence. Ce samedi,
indiquent nos sources, une seule station-service a servi seulement les autorités. « Le carburant était
disponible ce samedi sur la station-service de Mivo. Seules  les autorités administratives de la
province ont été servies. D’autres individus ont dû passer par le commissaire provincial ou le
gouverneur pour  avoir l’essence. On nous a dit que le carburant était réservé aux dirigeants. »
Ceux qui ne sont pas servis sur les stations-services tentent de s’approvisionner au marché noir où un
litre d’essence est vendu à un prix compris entre  8 et 10 mille francs.
La situation est similaire en province Gitega. Notre source de la capitale politique fait savoir qu’ils ne
trouvent pas de carburant depuis déjà une semaine. Et sur le marché noir,  une bouteille d’un litre et
demi s’achète à un prix variant entre  12 et 15 mille francs.
Pourtant, le directeur général de la REGIDESO a récemment affirmé que le problème de manque de
carburant allait enfin être résolu. Albert Manigomba avait annoncé que des millions de litres de
carburant de type essence avaient été importés. « Dernièrement, nous avons eu un petit problème
qui ne provenait pas de la REGIDESO puisque nous avons le carburant en suffisance. Plus de 10
millions de litres, c’est vraiment beaucoup. Il y avait eu une mauvaise communication entre l’OBR
côté burundais et l’office chargé de collecte des recettes côté tanzanien. L’organe tanzanien ne
pouvait pas avoir la confirmation de ce que nous avons déclaré. A l’instant même où je parle, entre
Dar es-Salaam et Bujumbura il y a plus de 80 camions d’essence en direction de Bujumbura. A
Kobero, 21 camions viennent d’entrer et d’autres encore derrière. Je voudrais donc rassurer les
Burundais, que personne ne soit obligé d’aller faire la queue alors qu’il a une quantité d’essence
suffisante pour demain car, je suis sûr que dès demain, beaucoup de stations-services serviront
le carburant. »
Toutefois, jusqu’à présent, l’essence manque encore au pays. A Bujumbura, la capitale économique,
des files d’attente se remarquent  devant certaines stations-services.

 

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