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Radio Publique Africaine
“La voix des sans voix”

Ruhororo : Inquiétudes face aux réunions nocturnes du CNDD-FDD

Ruhororo : Inquiétudes face aux réunions nocturnes du CNDD-FDD

La commune Ruhororo, située dans la province Ngozi, est en proie à une vive inquiétude parmi ses habitants et certains membres du parti au pouvoir, le CNDD-FDD. Des réunions nocturnes, organisées par des responsables locaux du parti, suscitent des craintes croissantes en raison des messages alarmants qui y sont diffusés, notamment des appels à se préparer à une guerre.

Dans la nuit du samedi 8 février 2025, vers une heure du matin, des citoyens et membres du CNDD-FDD ont été convoqués à une réunion dans la commune Ruhororo. Selon des témoins, ces convocations sont souvent imposées par les chefs collinaires, sous prétexte de la visite imminente d’une autorité. Sur la colline de Gwamiko, le chef collinaire Laurent a exigé la présence des habitants à cette réunion nocturne, tandis que sur la colline de Cakigo, c’est un certain Baranyikwa qui a lancé cet ordre. Les absents risquent des sanctions.

Un membre du CNDD-FDD confie : « Même si je suis membre du parti, ces réunions nous inquiètent. On nous réveille au milieu de la nuit pour écouter des messages qui font peur. » Ces convocations concernent hommes, femmes et jeunes sans distinction.

Lors de ces réunions, les discours tenus sont loin d’être rassurants. Selon plusieurs participants, il a été demandé à la jeunesse affiliée au parti, notamment les Imbonerakure (la ligue de jeunesse du CNDD-FDD), de se préparer à combattre en cas d’attaque présumée du Rwanda voisin. Ces messages alarmistes évoquent également une méfiance envers les membres des partis d’opposition, qui pourraient devenir des cibles potentielles. Un témoin rapporte : « Ils disent que le Rwanda attaquera le Burundi et que les opposants ne sont pas d’accord avec eux. Ils demandent aux jeunes de ne pas rester les bras croisés et de se préparer à défendre le pays. Cela nous fait craindre le pire pour l’avenir. »

Ces réunions nocturnes divisent même les membres du CNDD-FDD. Certains expriment leur malaise face à ces pratiques qu’ils jugent intimidantes et dangereuses pour la cohésion sociale. Ils redoutent que ces messages ne conduisent à des violences ciblées contre les opposants politiques ou même contre ceux qui refusent de participer aux activités imposées par le parti.

Les habitants appellent les autorités locales et nationales à intervenir rapidement pour mettre fin à ces réunions et apaiser les tensions croissantes dans la région. Ils demandent également que des explications soient fournies sur l’objectif réel de ces rassemblements nocturnes.

La rédaction n’a pas pu obtenir de réaction de Mamerthe Birukundi, administrateur communal de Ruhororo, pour commenter cette situation préoccupante.

 

 

Mystère autour de l’état de santé du Secrétaire Général du CNDD-FDD

Mystère autour de l’état de santé du Secrétaire Général du CNDD-FDD

L’état de santé de Révérien Ndikuriyo, Secrétaire Général du parti au pouvoir, le CNDD-FDD, suscite une vive inquiétude. Depuis le jeudi 23 janvier 2025, l’homme politique est gravement malade, et les informations à son sujet restent floues. Tandis que certains évoquent une maladie préexistante qui se serait aggravée, d’autres avancent l’hypothèse d’un empoisonnement. 

C’est en province Ngozi, alors qu’il s’apprêtait à participer à une croisade de prière organisée par son parti, que Révérien Ndikuriyo est tombé brusquement malade. Selon les premières informations recueillies, il a été immédiatement pris en charge par une équipe médicale mobilisée par le président Évariste Ndayishimiye. Il a ensuite été transféré en urgence à Bujumbura à bord de l’ambulance présidentielle. Face à la dégradation rapide de son état de santé, il a été décidé de l’évacuer à l’étranger pour des soins plus appropriés. Un avion médicalisé l’a transporté à Nairobi, au Kenya, où il est hospitalisé depuis jeudi dernier. 

D’après les informations disponibles, Révérien Ndikuriyo est dans le coma et sous respirateur artificiel. Seuls sa femme et son chef de protocole sont autorisés à rester à ses côtés en tant que garde-malades. Aucune autre personne n’a accès à lui. 

Les dernières nouvelles reçues ce dimanche 26 janvier indiquent que son état reste critique et continue même de se détériorer. Des sources gouvernementales basées à Bujumbura confirment cette aggravation inquiétante. 

Plusieurs hypothèses circulent concernant la cause de cette maladie soudaine. Certains affirment qu’il souffrait déjà d’une maladie qui se serait aggravée récemment, tandis que d’autres soupçonnent un possible empoisonnement. Cependant, aucune confirmation officielle n’a été donnée sur la nature exacte du mal dont il souffre. 

Ni le parti CNDD-FDD ni le gouvernement burundais n’ont communiqué officiellement sur l’état de santé du Secrétaire Général du parti au pouvoir et ancien président du Sénat burundais.

Lors de la clôture de la croisade de prière ce samedi 25 janvier, le président Évariste Ndayishimiye a brièvement mentionné la maladie de Révérien Ndikuriyo, qu’il a qualifiée "d’attaque des mauvais esprits". Il a comparé cette épreuve aux tentations subies par Job dans la Bible et s’est limité à demander aux membres du parti et aux Burundais de continuer à prier pour lui, sans donner davantage de détails sur la nature de sa maladie ou sur son évolution. 

 

Entre vie et mort : Révérien Ndikuriyo transféré à Dubaï

Entre vie et mort : Révérien Ndikuriyo transféré à Dubaï

La santé de Révérien Ndikuriyo, secrétaire général du CNDD-FDD et ancien président du Sénat burundais, est dans une situation critique. Selon  des sources dignes de foi au sein du parti au pouvoir, son état s’est considérablement aggravé, au point que les médecins kenyans, où il avait d’abord été pris en charge, ont déclaré leur incapacité à le soigner.

Initialement hospitalisé au Kenya, Révérien Ndikuriyo a été placé sous assistance respiratoire artificielle, les médecins s'efforçant de maintenir ses fonctions vitales. Malgré les efforts déployés pendant près d'une semaine, l'équipe médicale kényane aurait finalement reconnu son impuissance face à la gravité de son état.

La décision de transférer M. Ndikuriyo à Dubaï, aux Émirats arabes unis, aurait été prise ce mardi, d’après des informations données par des ténors du parti de l’aigle. L'objectif de ce transfert serait de bénéficier d'équipements médicaux plus sophistiqués, dans l'espoir de stabiliser son état et de maintenir ses fonctions vitales. Actuellement, il serait maintenu en vie à l'aide d'un respirateur artificiel assurant la ventilation mécanique et le battement de son cœur.

Bien que ni le parti CNDD-FDD ni le gouvernement burundais n'aient encore fait de déclaration officielle, des sources internes au parti évoquent l’existence de preuves que Révérien Ndikuriyo aurait été empoisonné.

 Ngozi : La colère des habitants face aux contributions forcées

Ngozi : La colère des habitants face aux contributions forcées

Les habitants de la commune de Marangara, province  Ngozi, dénoncent une collecte forcée de contributions destinées à la croisade du parti au pouvoir, le CNDD-FDD, ce jeudi 23 janvier 2025. Entre intimidation et précarité, la population crie son ras-le-bol face à des pratiques jugées illégales et abusives.

Selon les témoignages recueillis, les chefs collinaires de la zone de Giheta, agissant sous les ordres d'un certain Ndayisange, responsable local du parti CNDD-FDD, exigent des contributions sans délivrer de quittances. Les commerçants sont sommés de verser 5 000 francs burundais, tandis que les agriculteurs doivent fournir un kilo de haricots.

Un habitant témoigne : « Ces contributions intempestives que nous donnons sans quittances nous attristent beaucoup. Il a donné un ordre qu'ils passent dans chaque ménage et de collecter de haricot et l'argent, et puis on t'enregistre seulement sur papier. »

Les résidents de la zone Giheta appellent à la cessation immédiate de ces pratiques, qu'ils jugent abusives et illégales. « Nous nous demandons si ces contributions sont prévues par la loi. Cette autorité serait-elle au courant ? Nous demandons que vous plaidiez pour nous. Plaider vraiment pour nous. Ces contributions nous affligent », déclare un citoyen exaspéré.

L'administrateur de la commune Marangara, Goreth Nshimirimana, n'a pas encore réagi à ces allégations.

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