La situation des réfugiés burundais se trouvant en Tanzanie a été débattue ce lundi 6 octobre lors de la 76ᵉ session du Comité exécutif du HCR à Genève. Menacés d’être rapatriés de force, la Tanzanie envisage de cesser de soutenir ces réfugiés si les efforts pour leur retour volontaire demeurent insuffisants.
Le gouvernement tanzanien veut rapatrier de force les réfugiés burundais, provoquant fermetures d’écoles et restrictions dans les camps, tandis que les réfugiés demandent l’intervention de la communauté internationale.
Depuis plusieurs années, les réfugiés burundais vivant en Tanzanie dénoncent des actes de persécution, de mauvais traitements et la menace récurrente d’un rapatriement forcé. En 2024, les autorités tanzaniennes avaient fixé une date butoir au 31 décembre pour leur retour, mais cette mesure n’a finalement pas été appliquée pour des raisons non expliquées à l’opinion publique. Plus récemment, des églises, certaines écoles fréquentées par des enfants réfugiés burundais ont été fermées et des points d’eau utilisés par ces communautés ont été coupés, ce qui a renforcé les inquiétudes sur leur avenir.
Le secrétaire général du CNDD-FDD, Révérien Ndikuriyo, affirme que la fermeture des frontières se maintiendra tant que Kigali abritera des opposants accusés de vouloir renverser le régime. Une position jugée ferme qui suscite la controverse et que l’opposition qualifie d’absurde et préjudiciable aux Burundais.
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