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De la délocalisation du marché à l’ethnisme
Le deputé Jean Baptiste NZIGAMASABO alias Gihahe, élu dans la circonscription de la commune Busoni, est cité comme initiateur du projet de délocalisation du marché de Rusarasi vers la zone Murore. La population qui s’approvisionne dans ce marché fait savoir que ce député est en train de faire tout son possible pour délocaliser ce marché situé, selon lui, dans une localité habitée en grande partie par des tutsis qu’il taxe de fauteurs de troubles.
Les militaires burundais du 4ème bataillon MINUSCA dénoncent la fraude et spéculation notoires opérées par le commandant dudit bataillon. Fraude dans l’achat du petit matériel utilisé dans le quotidien par ces militaires et spéculation dans la vente des boissons de consommation au sein du contingent. Un trafic strictement monopolisé par le commandant bataillon.
Les habitants de la colline Rusarasi, commune Busoni en province Kirundo dénoncent la mesure de leur administrateur de délocaliser le marché de cette colline vers la zone Murore. C’est à 6km de l’ancien emplacement du marché, un espace où seront plantés des fourrages des vaches de la commune. Ces habitants de Rusarasi demandent que cette mesure soit suspendue.
Le manque de compresseur de démarrage adéquat condamne un avion pakistanais à rester cloué au sol à l’aéroport de Bujumbura pendant 4 jours. Les pertes sont énormes selon certains travailleurs de la Société burundaise en charge de l’assistance des avions en escale.
Les agents du ministère de la santé publique chargés de la surveillance du virus d’Ebola sur la frontière burundo-congolaise de Gatumba exigent des pots-de-vin aux congolais qui entrent au Burundi, sans pour autant leur faire passer les tests. Celui qui refuse de donner cette corruption est menacé de payer 40.000 franc burundais pour un vaccin qui pourtant n’existe pas encore au Burundi.
La SOBUGEA vers la sortie de sa crise ?
Les problèmes qui hantent l'entreprise SOBUGEA depuis quelques temps seraient dans la voie de trouver une solution à travers le dialogue. L'inspecteur général du travail invite l'administrateur directeur-général de la SOBUGEA et les représentants du syndicat dans une séance d'évaluation prévue ce lundi, pour conclure sur les voies de sortie du conflit qui oppose le personnel et l'employeur.
Les deux moteurs ont coûté environ 140 millions de franc burundais. A part qu’ils ont été achetés illégalement, les travailleurs de cette entreprise révèlent qu'ils ne sont pas neufs comme leurs autorités l’affirment.
Des agents de la SOSUMO incarcérés pour vol de carburant
Quatre employés de la SOSUMO sont détenus à la prison centrale de Rutana depuis trois jours, accusés de vol de carburant. Les informations en provenance du chef-lieu de la province de Rutana révèlent que ce carburant a été vidé du camion-citerne qui le transportait de la province Gitega vers la SOSUMO.
Les burundais s’insurgent contre des contributions intempestives dont ils font toujours objet
Le 28 Juillet 2018 a marqué le 1er jour de collecte des contributions destinées aux vulnérables. Une activité qui s'est timidement déroulée dans plusieurs provinces du pays. Certains disent que leur situation économique ne leur permet pas de faire des dons, aussi petits soient-ils. Quant aux autres, ils ne voient carrément aucun intérêt à aider les autres, si c’est par contrainte.
Les femmes balayeuses viennent de passer quatre mois sans qu’elles ne reçoivent leurs salaires. Ces femmes balayeuses qui s’occupent de la propreté des rues de la ville de Bujumbura affirment avoir du mal à s’en sortir pour les besoins de leurs familles. La Mairie de Bujumbura de son côté déclare ne pas avoir de quoi payer ces femmes.