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“La voix des sans voix”

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La colère gronde parmi les élèves du Lycée municipal de Ruseseka en province de Cibitoke. Ces jeunes ont fait une marche manifestation et un sit-in devant le bureau du directeur communal de l’enseignement « DCE ». Motif de leur colère : comment la libération de ce membre de la ligue des jeunes Imbonerakure qui a frappé leur directeur a-t-elle été opérée. Aussi ces élèves demandent-ils une sanction exemplaire contre cet homme avant qu’ils rejoignent leur salle d’études.

Ces élèves ont fait une marche manifestation de cinq kilomètres entre leur école et le chef-lieu de la commune Mabayi. Aussi portaient-ils des inscriptions libellées ainsi : « Nous protestons contre l’arrêt des cours parce que notre directeur a été battu par un Imbonerakure. » ou encore : « Nous protestons contre l’injustice. » D’autres disaient : « Pourquoi nos responsables ont-ils arrêté d’enseigner ? »

 Depuis ce lundi, ces élèves se sont présentent à l’école mais en vain car désertée par les enseignants. Ces derniers protestent contre la violence faite à leur directeur ce dimanche. Violence faite par un imbonerakure qui a humilié ce directeur devant un public nombreux, le frappant comme un gosse de dix ans. Les enseignants persistent et signent qu’ils ne retourneront pas donner cours tant que l’imbonerakure ayant frappé le directeur n’aura pas été sanctionné. Les conseillers communaux ont demandé aux élèves en sit-in de retourner à l’école. Ils leur ont promis ouvertement que cet imbonerakure allait faire objet de poursuite judiciaire.

Pour rappel, un drame a été évité de justesse, le chef de poste qui partageait un verre avec le directeur battu a failli tirer sur l’agresseur et s’est maitrisé in extremis.       

Ils ne seront plus considérés comme étudiants s’ils ne regagnent pas les auditoires demain vendredi. Ils, ce sont les étudiants des universités privées qui, avec leurs pairs du public, ont entamé un mouvement de grève, il y a près de deux semaines.

Dans un communiqué conjoint de quatre universités privées, les recteurs de ces universités indiquent ne pas comprendre pourquoi les étudiants refusent d’étudier alors que certaines de leurs revendications ont trouvé satisfaction, se demande Professeur Evariste Ngayimpenda, un des recteurs de ces quatre universités privées. Selon le recteur de l’université du lac Tanganyika, le problème de l’appellation du diplôme a été résolu dans la loi du 31 décembre 2011 réorganisant l’enseignement supérieur, la rémunération du nouveau diplôme de baccalauréat sera égale au diplôme de licence et le sort des étudiants qui n’ont pas le diplôme d’Etat sera discuter au niveau du ministère de tutelle à savoir le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique.  

Malgré cet appel, les étudiants de ces universités privées refusent de regagner les auditoires tant que leurs revendications n’auront pas trouvé une solution durable. Ces étudiants demandent également aux recteurs de ces universités d’arrêter d’intimider les représentants des étudiants.

Ces étudiants réclament les textes régissant le diplôme de fin de baccalauréat dans le nouveau système Baccalauréat-Master-Doctorat, BMD en sigle.

Il ne faut pas chercher la solution à la problématique du diplôme de fin de baccalauréat dans les états généraux de l’éducation puisque c’est une affaire complexe. C’est du moins l’avis de l’ancien ministre de l’Enseignement supérieur, Julien Nimubona, après que l’actuel ministre de tutelle ait demandé aux étudiants d’attendre ces états généraux de l’éducation prévus à la fin du mois de novembre. Selon Julien Nimubona, seuls les experts ont la capacité de réfléchir sur la valeur à donner à ce diplôme compte tenu des cours dispensés dans chaque département.

Il faut rappeler que les étudiants des universités publiques et privées sont en grève depuis bientôt deux semaines. Ils réclament les textes régissant le diplôme de fin de baccalauréat dans le nouveau système d’enseignement dit BMD.

Les élèves de l’ITAB Mweya sise en commune et province Gitega sont en grève depuis l’après-midi de ce mardi. A l’origine, c’est la nourriture jugée insuffisante qui leur ait donnée. Ce mercredi matin, des policiers ont tiré des gaz lacrymogènes en direction des élèves qui se rendaient au bureau du responsable provincial de l’enseignement à Gitega.

 

Le président de la république devrait intervenir pour essayer de résoudre la problématique du diplôme du système BMD qui a déclenché la grève des étudiants des universités publiques et privées. C’est du moins l’avis du Centre pour le Renforcement de l’Education et le Développement de la Jeunesse, CREDEJ en sigle. Ce centre demande également au corps professoral d’y apporter sa contribution. Selon le vice-président du CREDEJ, le ministre de l’enseignement supérieur et scientifique a trainé les pieds pour résoudre cette question.

Les étudiants de l’Institut Supérieur de Développement  « ISD » comptent entamer un mouvement de grève dans les 3 prochaines jours. Dans un préavis de grève transmis ce lundi au ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, ces étudiants disent que si rien n’est fait d’ici à jeudi pour clarifier l’appellation et la valeur des diplômes qu’ils auront dans le nouveau système BMD, ils rejoindront leurs camarades étudiants du même système déjà en grève depuis jeudi de la semaine dernière.

Certains établissements scolaires sont confrontés à un manque d’enseignants, de matériels didactiques et même de salles de classes dans la province Ngozi. Il s’agit tout particulièrement des écoles fondamentales. C’est le cas de l’école fondamentale de Gakeceri en commune Ngozi où tous les élèves ont dû être transférés vers un autre établissement car il n’y avait qu’un seul enseignant.

Les élèves dont les recours n’ont pas trouvé satisfaction doivent se rendre dans les établissements indiqués par la première orientation. Voilà ce qu’indique le président de la sous-commission d’orientation après collège. Selon le président de cette sous-commission, Tharcisse Ncamumikani, la sous-commission traite principalement les cas des élèves qui n’ont pas été orientés après la dixième année ainsi que ceux qui ont été mal orientés. En ce qui concerne le retard observé dans le traitement des recours, Tharcisse Ncamumikani explique que les cas à traiter sont nombreux et viennent tardivement alors que l’effectif des membres de la sous-commission est également réduit.

Les élèves qui ont réussi la 10ème année ne savent toujours pas à quel saint se vouer. Depuis la rentrée scolaire il y a 2 semaines, ils ne sont toujours pas orientés. Ils sont nombreux à se présenter chaque jour au bureau de la Commission d’orientation, mais n’ont pas pu voir le président de cette commission jusqu’à ce lundi. Ces élèves demandent que leur cas soit analysé rapidement car ils ont déjà perdu beaucoup de temps dans le programme scolaire.

Nous sommes dans les bâtiments de la Commission d’orientation de la 10ème année. Parents et élèves recherchent en vain leurs lettres d’orientation depuis plus de 2 semaines. Ces élèves affirment que le président de la Commission d’orientation de la 10ème année est toujours absent de son bureau. Selon un élève de Mugina à Cibitoke, il a demandé d’être orienté dans la mairie de Bujumbura où ses parents ont été mutés mais en vain. Un autre élève de la province Muramvya affirme qu’il a été orienté dans une école de filles dans sa province. Etonné, il a demandé d’être orienté dans une école mixte mais sans succès jusque là. Ces élèves de la 10 ème  année  réussi demandent que les autorités scolaires analysent le plus vite leur cas. Nous avons cherché le président de la Commission d’orientation de la 10ème sans succès. Mais selon ces collaborateurs, l’inspecteur général de l’enseignant, Corinthe Nzohabona, se présenterait au bureau en dehors des heures de service.      

Le Lycée Ndemeka en commune Gisuru de Ruyigi fait face à un manque criant d’enseignants. Un seul enseignant vaque à ses fonctions sur ce lycée, appuyé par le directeur. Le directeur provincial à Ruyigi interpelle le gouvernement de leur accorder d’autres enseignants dans cette province, car d’après lui, ce manque d’enseignants est signalé dans toute la province. De plus, le matériel didactique est très insuffisant dans cette province, ainsi que les bancs pupitres à certaines écoles.

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