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Radio Publique Africaine
“La voix des sans voix”

Certains présidents écartés par la nouvelle loi en attente de promulgation

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Certains anciens chefs d'Etat burundais Certains anciens chefs d'Etat burundais

Le gouvernement Nkurunziza compte supprimer tous les avantages jusque-là octroyés aux anciens chefs d’Etat qui ont accédé au pouvoir par coup d’Etat. Selon le projet de loi portant statut du chef d’Etat à l’expiration de ses fonctions, un projet de loi déjà adopté par le conseil des ministres, seuls les chefs d’Etat qui ont dirigé le Burundi par consensus politique et à la suite des élections seront traités avec égard. Ledit projet prévoit plus d’avantages à cette dernière catégorie de présidents.

La différence des indemnités qui seront octroyées aux anciens chefs d’Etat burundais, ceux issus d’un consensus politique ainsi que ceux qui ont été élus par le peuple, est basée sur les moyens qui leur seront octroyés par l’Etat pour leur intendance.

 

Au moment où un ancien chef d’Etat issu des élections aura des indemnités égales à celles accordées au vice-président de la République en exercice, celui qui a dirigé le pays par un consensus aura le tiers des indemnités accordées au vice-président de la République. Parallèlement au budget alloué à l’intendance d’un ancien chef d’Etat, s’ajoutent des indemnités de logement et une pension mensuelle équivalente aux indemnités accordées à un député. Cependant, un ancien chef d’Etat qui n’est plus, ce projet de loi déjà adopté par le conseil des ministres stipule que son conjoint survivant bénéficiera d’une rente égale à la pension réservée au défunt. Cette rente sera suspendue au cas où le conjoint survivant se remarie. Ces indemnités seront accordées aux anciens chefs d’Etat ou à leurs familles sept ans après l’expiration de leur fonction. Avant cette période, c’est l’Etat qui mettra à leur disposition une maison et un bureau, les frais de l’intendance et ceux de leur garde.

 

Le projet de loi portant modification de la loi qui prévoit les indemnités des anciens chefs d’Etat depuis 2014 qui sera analysé par l’Assemblée nationale pour son adoption précise que les chefs d’Etat qui ont accédé à ce poste par un coup d’Etat ne bénéficieront d’aucun avantage. Parmi les personnalités qui ont dirigé le Burundi depuis son indépendance, trois présidents à savoir feu Cyprien Ntaryamira, Sylvestre Ntibantunganya et Domitien Ndayizeye ont accédé au pouvoir par un consensus politique. Deux autres à savoir le capitaine Michel Micombero et le colonel Jean-Baptiste Bagaza y ont accédé par un coup d’Etat. Le Major Pierre Buyoya, lui, a dirigé le pays à trois reprises. Pour les deux premiers mandats, il a pris le pouvoir par force. Mais pour la troisième fois, il a accédé à ce poste présidentiel par un consensus politique pour un gouvernement de transition. Quant au président Melchior Ndadaye, il y a accédé après avoir gagné les élections de même que le président Pierre Nkurunziza.

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