Il était prévu, selon notre source, que le Cnared disparaisse et laisse place à une coalition électorale s’il advenait que tous les membres du Cnared parviennent à regagner le pays. Mais comme le retour de tous les membres n’est pas envisageable, précise notre source, le Cnared va encore survivre. Il servira de cadre de rencontre des membres encore en exil. C’est de là que selon notre source ils pourront continuer à négocier leur retour avec le gouvernement de Gitega.
Les partis, issus du Cnared, qui composent la coalition électorale seront le CDP, le Ranac, le Fedes-Sangira et le MRC Rurenzangemero. Selon toujours notre source qui a participé à la réunion, les membres du Cnared qui rentreront au pays mais qui n’ont pas de parti politique, pourront librement adhérer à l’un ou l’autre parti de la coalition électorale.
La nouvelle coalition aura pour mission de faire mieux dans les prochaines élections et remporter ne serait-ce que quelques sièges à l’Assemblée nationale. Une étape qui la ferait gagner le titre d’une principale opposition reconnue par le pouvoir en place.
Cependant, les discours radicaux qui pourraient agacer le régime seront à éviter pour pouvoir le convaincre d’accepter le retour d’autres membres du Cnared, selon toujours notre source. Si la coalition électorale ne parvient pas à convaincre le régime en place, le directoire du Cnared s’est convenu de se replier vers l’organisation de gestion des crises CIM. Cette dernière pourra demander au président Museveni de convaincre le régime pour qu’il puisse laisser rentrer le reste des membres du Cnared.
Dans son communiqué de ce dimanche, le Cnared recommande la formation d’une coalition des partis membres agréés pour participer aux élections de 2020.