« Jusqu'à maintenant, nous avons déjà déclaré que d'autres enquêtes ne sont pas nécessaires au Burundi », fait savoir le Ministre des droits de l'homme.
Martin Nivyabandi ajoute que la précédente enquête des experts indépendants désignés également par le Conseil des droits de l'homme, l'EINUB, a fait un rapport politique. « L'EINUB a fait un rapport qui ne visait qu'incriminer les autorités du pays et les conduire à la Cour pénale internationale ; ce n’était pas un rapport qui venait pour contribuer et donner la véracité des faits », martèle le ministre.
Le Ministre des droits de l'homme affirme que le contenu du rapport de la commission d’enquête des droits de l'homme n'aura aucune différence avec d'autres rapports déjà produits. « Le 13 mars de cette année à Genève, le contenu du rapport présenté n'avait aucune différence avec celui du rapport de l'EINUB. C'est là que le gouvernement a confirmé son hypothèse qui disait que le résultat sera le même. Nous n'allons pas accepter les enquêtes qu'ils vont mener auprès des réfugiés se trouvant à l'étranger », a conclu le ministre Nivyabandi ce mercredi.
Le gouvernement ayant refusé de collaborer avec la commission d’enquête de l’ONU, les enquêteurs n’ont donc pas la possibilité de venir au Burundi pour poursuivre leurs investigations et désigner les auteurs des graves violations des droits de l’homme commises depuis avril 2015. Le rapport définitif de la commission doit être présenté lors de la 35ème session du Conseil des droits de l’homme en septembre 2017.