Plus de 30 milliards de nos francs ont été collectés par le gouvernement du Burundi depuis 2009 jusqu’aujourd’hui pour constituer le stock stratégique carburant. Mais la réalité est que le stock n’a jamais vu le jour et prouve la pénurie du carburant aujourd’hui. Déclaration des associations réunies contre la vie chère. Gabriel Rufyiri, président de l’OLUCOME, demande au gouvernement de fournie de la lumière à ce sujet. Une autre question qui a été abordée est celle du représentant du syndicat SYNAPA à Rumonge qui doit répondre à la convocation du procureur de Bururi suite à la grève observée le 5 mars dernier. La coalition des syndicats COSYBU demande que cette convocation soit levée au cas contraire ce lundi il se tiendra une réunion qui va décidée sur la grève générale.
Du côté du bureau de la deuxième vice-présidence, il dit ne pas comprendre le pourquoi de la pénurie du carburant qui perdure depuis plus d’une semaine. Lors d’une émission publique des porte-paroles des institutions animée ce vendredi, Melchior Simbaruhije a démenti les informations selon lesquelles le gouvernement serait à court des devises. Il a également affirmé que les approvisionnements en carburant des mois de janvier et février suffisent largement.