Depuis un certain temps, la population de la commune Nyanza-Lac dans la province Makamba au sud du pays n’exporte plus les produits vivriers vers la Tanzanie. Il s’agit d’une décision de l’autorité burundaise, laquelle décision interdit toute exportation de tels produits vers la Tanzanie. 

 

« Nous avons un problème pour les produits vivriers, lesquels produits sont nos récoltes. Avant cette mesure qui nous interdit d’exporter nos productions en Tanzanie, nous recevions beaucoup d’argent, car il y avait un bon marché en Tanzanie. Par exemple, les tanzaniens aiment  beaucoup nos patates douces et le manioc. On en avait cultivé de vastes champs, et quand la décision a été prise, nous nous sommes vus interdit de les exporter. Or, nous ne pouvons pas les consommer ! Il y a une grande perte », s’indigne un cultivateur.

 

Nos sources affirment  néanmoins que les relations entre les burundais et les tanzaniens sont restés bonnes. Les autres marchandises s’échangent sans problèmes, les burundais vont en Tanzanie sans difficultés et les tanzaniens entrent sur le territoire burundais.

 

La mesure qui interdit l’exportation des produits vivriers a cependant déjà causé beaucoup de manque à gagner chez la population du sud du pays. Les autorités administratives ne se sont pas exprimées à propos de ces plaintes de la population.