Cinq jours après la pénurie du carburant de type essence et gasoil sur les différentes stations-services de la capitale de Bujumbura et de l’intérieur du pays, le ministre Côme Manirakiza annonce que rien ne pourrait justifier cette pénurie de carburant de type essence car selon lui, depuis le 06 septembre, c’est-à-dire deux jours avant la dite pénurie, ce produit d’essence était disponible sur tout le territoire burundais.
Dans ce communiqué, le ministre de l’énergie et des mines fait savoir que toute forme de spéculation et de fraude dans la distribution de ce produit sera sanctionnée conformément aux règlements en vigueur. Le ministre Côme Manirakiza sollicite également l’aide des forces de l’ordre et de sécurité pour assurer une bonne distribution de ces produits pétroliers.
Le Ministre Côme Manirakiza ajoute que les prix des produits pétroliers restent inchangés.
Même si le ministre de l’énergie et des mines affirme que le carburant de type essence est disponible, certains pétroliers disent que leurs stocks sont vides. Et malgré que le dit ministre semble endosser la faute à ces pétroliers, ces derniers se justifient en disant que l'origine de la pénurie du carburant en général est le manque de devises.
Dans une conférence de presse animée ce mardi par le Secrétaire général et porte-parole du gouvernement, Philippe Nzobonariba fait savoir qu'il n'y a pas de pénurie de carburant au Burundi, il parle plutôt d'une spéculation : " La pénurie du carburant serait aussi liée à la prochaine session des Nations-Unies sur le Burundi afin de démontrer que rien ne va dans le pays."
Ce mardi à Bujumbura, Une longue file d’attente s’observait sur les rares stations-services qui desservaient du carburant. Certains acheteurs se disent consternés par ce manque. La situation est pareille dans la ville de Gitega, selon nos sources, il devient très difficile pour la population de se déplacer, suite à la pénurie du carburant. A Ngozi, la situation est identique et les chauffeurs des véhicules de transport ont déjà majoré les prix des tickets de transport.
Les pétroliers demandent au gouvernement du Burundi de trouver solution au manque de devises, sinon, selon eux, "il est quasi impossible d’importer une quantité suffisante de ces produits pétroliers."