Ce mercredi, au centre-ville de Bujumbura, seule la station-service dite chez Katikati avait le carburant de type essence et servait seulement ceux qui sont abonnés à cette station. Là aussi, ce type de carburant s'est vidé à 13 heures 15 minutes. De files d'attente de véhicules s'observaient sur les stations-services du quartier Musaga, Nyakabiga et Bwiza.
Les transporteurs des passagers disent qu'ils travaillent à perte. Suite à la pénurie d'essence, le prix du ticket de transport a été revu à la hausse pour les voyages à l'intérieur du pays. Également, les prix des marchandises en provenance de l'intérieur du pays ont augmenté.
Les provinces du pays également touches par cette pénurie de l’or noir
En province Ruyigi, le carburant était disponible, il y a de cela deux semaines. Même à ce moment, tous les clients n'ont pas été servi, personne n'a pu recevoir plus de 50 litres de carburant à la pompe. Une quantité qui ne peut pas durer deux jours pour ces transporteurs.
Un autre problème soulevé est que, dans cette province de Ruyigi, il y a une seule station-service qui fonctionne mais la population dit que ladite station-service n'est pas toujours alimentée en carburant.
Les conséquences de la pénurie du carburant se manifestent aussi au marché noir. Les prix varient entre 4.000 franc burundais ou plus par litre.
De peur d'être sanctionnés par les autorités, les transporteurs n'ont pas revu à la hausse les prix du ticket de transport. Ils disent qu'ils vont mourir de faim car plusieurs d'entre eux n'ont pas d'autres activités generatrices de revenus.
Inquietés par les conséquences liées à cette pénurie, ces transporteurs, que ce soit ceux de la province Ruyigi ou ceux de la capitale Bujumbura, demandent tous aux autorités habiletées de resoudre ce problème de pénurie de carburant et ainsi limiter à temps, ses repercutions sur les differents domaines du pays.