Le monde du travail est en ce moment très touché par la pandémie mondiale de Coronavirus. Outre les bouleversements économiques et sociaux qui ont des conséquences énormes sur les moyens de subsistance et le bien-être de beaucoup de travailleurs, la maladie à coronavirus représente une menace pour la santé publique et plus particulièrement celle du personnel soignant étant donné que celui-ci est tenu de continuer à vaquer à ses activités de traiter des patients pouvant même être porteurs de ce virus.
Cette année, l'objectif de la Journée mondiale de la sécurité et de la santé au travail est de stimuler le dialogue tripartite national sur la sécurité et la santé au travail. L'Organisation internationale du travail en tant qu'agence 'tripartite' de l'ONU, qui réunit des représentants des gouvernements, des employeurs et des travailleurs a saisi cette occasion pour sensibiliser à l'adoption de pratiques sécuritaires sur les lieux de travail pour faire face à cette pandémie. Il est également question de se concentrer sur des mesures à moyen et long terme, y compris en matière de rétablissement et de préparation future, et plus particulièrement, en intégrant ces mesures dans leur politiques et systèmes de gestion et de fonctionnement au niveau national et au niveau de l'entreprise.
La distanciation physique oblige une grande partie des travailleurs du monde entier à se tourner vers le télétravail. D’autres doivent continuer à se rendre sur leur lieu de travail pour fournir les biens et services essentiels. L’OIT donne des conseils pratiques à tous les travailleurs pour gérer ce changement tout en se protégeant eux-mêmes et les autres.
Le monde entier se mobilise pour lutter contre la propagation de la maladie à coronavirus tandis que le Burundi fait partie des très rares pays qui prennent à la légère cette pandémie et qui n’ont pas encore mis en place toute les mesures barrières nécessaires notamment le confinement. Les exemples illustratifs étant le lancement de la campagne électorale ce lundi, les écoles, les églises, les bistrots, les terrains sportifs et autres lieux publics qui continuent d’accueillir des rassemblements de personnes.
De plus, le personnel soignant dans différents hôpitaux et centres de santé n’a pas encore reçu des kits de protection. Une situation qui inquiète le personnel soignant toujours en contact direct avec les malades, nous a confié un agent de santé.