Des proches du Colonel Dushimagize dénoncent un montage visant à l'impliquer dans l'attentat contre Willy Nyamitwe
Les enquêtes rendues publiques par le porte-parole de la police après l'attentat contre le Conseiller principal en communication de la Présidence suscite des interrogations. Les proches du Colonel Dieudonné Dushimagize surnommé "Gangi", incriminé par la police dans ce dossier, parlent plutôt de montage et trouvent insensé le fait de mettre cet attentat sur le dos dune personne sous les verrous depuis deux semaines et au moment des faits.
Des proches du Colonel Dieudonné Dushimagize indiquent qu'ils sont consternés par la déclaration du porte-parole de la police, Pierre Nkurikiye, à propos de l'attentat contre Willy Nyamitwe. Pour eux, cela est inadmissible que l'officier soit accusé d'un crime commis deux semaines après son arrestation alors qu'il n'a jamais bénéficié de permission de sortie de prison, et dont aucune trace de culpabilité ne figure dans les enquêtes préliminaires.
« Le Colonel Dieudonné Dushimagize surnommé Gangi est victime d'un montage orchestré par le bureau chargé des Renseignements militaires et le Service national des Renseignements », poursuivent ces sources.
Selon les mêmes sources, leur argumentation est basée sur le témoin que les deux services présentent comme un Caporal-chef incarcéré dans les cachots du Service national des Reinsegnements du nom de Nsabimana, mais dont le prénom et le numéro de matricule sont inconnus.
Ce Caporal-chef présenté comme témoin aurait déclaré avoir réquisitionné un pistolet chez le Colonel Dieudonné Dushimagize, pour le prêter ensuite au Caporal-chef Jean Claude Nduwimana surnommé Kibago.
Les proches du Colonel Dieudonné Dushimagize s'inquiètent du fait que le témoin en question reste fictif, et sans aucune trace dans l'armée burundaise.
De son côté, le Caporal-chef Jean Claude Nduwimana a déjà déclaré qu'il ne connaissait pas cet officier Dieudonné Dushimagize et que par ailleurs, « ils se sont vus pour la première fois lors de la confrontation au parquet ».
Selon toujours les mêmes sources, l'armée est restée silencieuse sur l'affaire, laissant place aux déclarations du porte-parole de la police, alors que l'armée est un organe à part ayant ses services de communication et son porte-parole.
Le porte-parole de l'armée, le Colonel Gaspard Baratuza, était injoignable pour des précisions.
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