Au lendemain de l’attaque sur le conseiller principal en communication à la Présidence, le porte-parole de la police burundaise a accusé ouvertement le Rwanda d’avoir planifié l’assassinat de Willy Nyamitwe. 

 

Le porte-parole de la police burundaise, Pierre Nkurikiye parle d’un militaire rwandais, sans toutefois cité de nom, qui serait au-devant dans la planification des meurtres visant des dirigeants burundais. 

 

Dans une interview à la radio Voix d’Amérique, le porte-parole de l’armée rwandaise René Ngendahimana, réplique en qualifiant de rumeurs sans fondement ces allégations de Bujumbura.

 

«C’est plus des ragots que de l’information, car s’il y avait réellement un militaire rwandais qui aurait participé à cette tentative d’assassinat, le porte-parole de la police burundaise aurait cité son nom, son identité complète et le rôle qu’il aurait joué. En d’autres mots, des preuves tangibles. Vous auriez dû lui poser toutes ces questions. Il n’a pas donné de noms car il n’existe pas », a déclaré l’officier Rwandais.

 

D’après le porte-parole de l’armée rwandaise, le Burundi cherche par tous les moyens à les impliquer dans leur crise. « A maintes reprises, notre voisin nous a pointé du doigt dans les crimes commis au Burundi sans jamais démontrer de preuves de notre implication. Les journalistes devraient faire une analyse de ces accusations lancées en l’air. Cela ressemble beaucoup plus à de la propagande, et la propagande n’est pas de l’information », a conclu René Ngendahimana.