Banditisme à Nyarumanga : une famille ciblée par des vols de bétail à répétition
Par : Josiane Muzaneza
Les habitants de la colline Nyarumanga, en zone Mukike, expriment leur inquiétude face à une recrudescence du banditisme qu’ils estiment mettre en danger leur sécurité. Les vols de bétail, notamment de moutons et de vaches, se multiplient dans cette localité.
Ces actes criminels concernent principalement le bétail et semblent viser une même famille, celle de feu Gérard Bashirahishize, selon nos sources. Cette famille a été victime de trois cambriolages en l’espace d’une année. Le premier s’est produit dans la nuit du 13 au 14 avril, au cours de laquelle plusieurs moutons ont été volés. Le deuxième vol, également de moutons, a eu lieu dans la nuit du 3 au 4 décembre courant. Moins de deux semaines plus tard, dans la nuit du 17 au 18 décembre, le même ménage a de nouveau été ciblé, cette fois pour des vaches.
Lors de cette dernière attaque, les malfaiteurs ne se sont pas limités au vol. N’ayant pas réussi à emporter toutes les vaches, ils leur ont sectionné les tendons, un acte que les voisins de la famille qualifient de crime abominable. Un habitant de la colline estime que ces faits laissent croire à une persécution ciblée et s’indigne qu’un tel acte de cruauté ait été commis simplement parce que les bêtes n’ont pas pu être emportées.
La famille victime, appuyée par ses voisins, appelle à l’ouverture d’enquêtes sérieuses. Elle dénonce le fait que depuis le premier vol survenu en avril, aucun officier de la police judiciaire ne se soit saisi du dossier. Des riverains estiment par ailleurs que ces crimes sont l’œuvre de personnes vivant dans la localité ou disposant de complices dans le voisinage, écartant l’hypothèse de malfaiteurs venus d’autres communes environnantes.
Inquiets pour leur sécurité, les habitants de la colline Nyarumanga demandent que des enquêtes approfondies soient menées dans les meilleurs délais afin d’identifier les auteurs de ces actes et de les punir conformément à la loi, dans le but de mettre fin à cette situation. Contacté à ce sujet, Adelin Ndayishimiye, chef de la zone Mukike, a indiqué qu’il n’était pas habilité à accorder des interviews.

