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Radio Publique Africaine
“La voix des sans voix”

Un nouveau-né d’une réfugiée burundaise échangé après accouchement à l’hôpital de Kibondo

Un nouveau-né  d’une réfugiée burundaise échangé après  accouchement à l’hôpital de Kibondo

Une réfugiée burundaise du camp de Nduta en Tanzanie est rentrée avec un bébé mort alors qu’elle avait mis au monde un enfant en bonne santé. La femme avait accouché un garçon, mais les infirmiers de l’hôpital de Kibondo, où elle a accouché, lui ont remis une fille morte. Les réfugiés du camp Nduta demandent intervention des autorités tanzaniennes et du HCR pour que la femme retrouve son enfant.  

Cette mère en détresse habite dans la zone 9 du camp de Nduta. Il y a deux semaines, elle a été transférée à l’hôpital de Kibondo, car elle devait accoucher par césarienne.  Finalement, elle a accouché par la voie basse bien qu’une césarienne était prévue.  Notre source dans ce camp indique qu’après l’accouchement, les infirmiers lui ont montré un bébé garçon qui était bien portant. Les infirmiers ont pris le nouveau-né pour lui faire les premiers soins habituels après naissance. Après son réveil d’un petit sommeil, les infirmiers ont présenté à la mère, réfugiée du camp Nduta, un cadavre d’une fille et lui ont dit que c’était son enfant et qui n’a pas survécu, ce qui a fort étonné cette maman qui avait accouché un bébé garçon.

Selon nos sources, les infirmiers ont échangé le bébé de cette mère réfugiée. Elles soupçonnent que les infirmiers auraient donné son bébé à une femme tanzanienne qui était à côté de la réfugiée burundaise, avec un bébé gravement malade. Quand la réfugiée s’est réveillée, la Tanzanienne n’était plus là, précisent nos sources.

A l’hôpital de Kibondo, ils se sont pressés à ramener la mère burundaise au camp. Et d’après les sources de Nduta, sur la fiche d’accouchement qui lui a été remise, il n’y avait ni le sexe du nouveau-né, ni le nom du médecin responsable de ce jour.     

Bien que le HCR ait déjà pris en main cette affaire, et que le test ADN sera fait, les réfugiés craignent que les examens soient truqués pour cacher la vérité, surtout que le test sera fait par des Tanzaniens. 

Ces réfugiés du camp Nduta demandent que cette affaire ne soit pas négligée  surtout que des cas de maltraitances des femmes réfugiées à cet hôpital sont déjà soulevés, ces femmes rentrent  souvent avec des bébés décédés.

Ces réfugiés demandent également que lorsqu’une mère réfugiée va accoucher dans cette structure sanitaire, soit toujours accompagnée par une autre personne de confiance. 

 

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