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Radio Publique Africaine
“La voix des sans voix”

Bujumbura: La cheffe du quartier Jabe accusée de perturber la sécurité des habitants de sa circonscription

Bujumbura: La cheffe du quartier Jabe accusée de perturber la sécurité des habitants de sa circonscription

Dans la nuit de mardi à mercredi, un groupe d’imbonerakure dirigé par la cheffe du quartier Jabe 1 de la zone Bwiza en commune Mukaza de la mairie de Bujumbura  a pénétré dans un ménage pour séquestrer un citoyen de la place, un acte qui a généré un climat  de tension.

Ce citoyen qui a été attaqué dans la nuit du 14 au 15 du mois en cours  à son domicile au quartier Jabe 1, s’appelle Ezéchiel Niyonkuru.

Notre source révèle qu’Aline Niyonzima, cheffe du quartier Jabe 1 accompagnée de 3 imbonerakure munis de baïonnettes et de gourdins, ont essayé d’empêcher le nommé Ezéchiel Niyonkuru  d’accéder  à sa maison au moment où  il voulait entrer. Les informations  fournies par les habitants de la place font savoir qu’Ezéchiel Niyonkuru  est parvenu à leur échapper et ils ont menacé de défoncer la porte de sa maison, pour pénétrer à l’intérieur selon l'un des voisins d’Ezéchiel  Niyonkuru. ‘’Ezéchiel a vu la  cheffe  de quartier Aline Niyonzima chez lui à une heure du matin. Elle était avec des imbonerakure qui assurent sa garde. Ils l’ont attaqué suite à une bagarre entre enfants alors qu’il n’était même pas là.’’

Les habitants du quartier offensés

Les voisins se disent choqués par cet agissement de la  cheffe de quartier Jabe 1  qui a attaqué tard la nuit  un des habitants du quartier.

Après l’intervention des citoyens de l’entourage, cette cheffe de quartier est partie. Toutefois, le climat est resté tendu. Les habitants du quartier de Jabe 1 indiquent que Mr Niyonkuru n’est pas la première victime de  cette cheffe du quartier. ‘’Cela n’est pas étonnant car il n’y a pas deux mois, Aline Niyonzima a trouvé dans un bar, la prénommée Annick, présidente du conseil communal de Mukaza et elle l'a frappée. Que ceux qui le peuvent interviennent car, elle s’est déjà rendue  coupable de plusieurs infractions. Nous, les voisins, avons passé la nuit dans un climat de frayeur’’, ajoute notre source.

Aline Niyonzima  cheffe  de quartier de Jabe 1 s’est réservée de tout commentaire.   Cette responsable  a été convoquée au bureau de la police judiciaire sis au quartier Asiatique en commune Mukaza pour des raisons d’enquête et devait s’y présenter ce jeudi 16 novembre, d’après les informations que détient la RPA.

Assemblée Générale du #WLC2023: Pour un monde meilleur

Assemblée Générale du #WLC2023: Pour un monde meilleur

Ce 6 novembre 2023, s'est ouvert à Vilnius, capitale Lithuanienne, le deuxième congrès mondial pour les droits et libertés. Plus de 56 pays sont représentés par une délégation forte de 300 membres. Le Burundi, sur la liste des pays sous dictature et autocratie, est représenté par le journaliste d'investigation Bob Rugurika, directeur de la Radio Publique Africaine RPA et l'infatigable défenseur des droits humains Pierre Claver Mbonimpa, le président de l'APRODH.

 Masih Alinejad (Iran), Leopoldo Lopez (Venezuela) et Garry KASPARVOV (Russie), c'est autour de ces trois figures emblématiques et charismatiques que se rencontrent du 6 au 9 novembre 2023 dans la capitale Lituanienne Vilnius plusieurs acteurs pro démocratie "freedom fighters", comme ils se nomment eux-mêmes. Ils viennent de 56 pays dont les gouvernements, sur tous les continents, sont jugés plus autocratiques. Le Burundi, étant parmi les dictatures violentes, est représenté depuis l'an 2022 par Bob Rugurika et Pierre Claver Mbonimpa, successivement journaliste et activiste de la société civile, tous les deux ayant été arrêtés et détenus par le régime dictatorial du CNDD-FDD, après plusieurs tentatives d'assassinat. Tous les deux vivent en exil en Belgique et continuent leurs activités en exil.

 De l'Afrique subsaharienne à l'Amérique latine, de l'Europe de l'est au Moyen Orient, en passant par l'Asie, tous les participants sont unanimes : des acteurs pro-democratie doivent unir leurs forces pour faire face au réseau des dictateurs qui, visiblement, travaillent ensemble pour faire régner la terreur dans leurs pays respectifs.

 ".....puisque l'ONU devient de plus en plus un cadre de rencontre de plusieurs dictateurs, je suis heureuse d'ouvrir le congrès qui abrite la première assemblée générale des combattants pour la paix et la liberté", a posté ce 6 novembre 2023 sur son compte Twitter Masih Alinejad, une des trois figures dont est née l'idée de créer le World Liberty Congress.

 Dans les rencontres régionales, les délégations venues de l'Afrique subsaharienne, ont déploré l'assassinat du juriste et militant pro-democratie Thulani Maseko, assassiné en Janvier 2023 par le régime eswattini. Une mort qui a beaucoup choqué les membres du Congrès car la victime avait participé à l'ouverture, en novembre 2022, du premier congrès mondial pour les droits et libertés dans la même capitale Lituanienne.

 "Face à un contexte de grande détresse dans le monde, les acteurs pro-democratie, devons être très fermes et intransigeants par rapport à l'arrêt des dictatures dans le monde", a martelé Abdourahman Mohamed Guelleh, dirigeant fondateur du Rassemblement pour l'Action, la Démocratie et le Développement Écologique (RADDE), à Djibouti.

 Dans une interview accordée à la télévision iranienne, Bob Rugurika, journaliste burundais, a néanmoins attiré l'attention des congressistes pro-democratie que la lutte contre les dictatures ne sera pas facile et qu'elle ne pourra pas se faire seulement qu'avec des mots. Il a appelé à plus de réflexion sur des stratégies à mener ensemble.

 Contrairement aux activités du premier congrès de novembre 2022, cette année, les congressistes vont élire le comité de cette désormais assemblée générale du Congrès Mondial pour les droits et libertés, le World Liberty Congress, WLC. Un comité qui aura du pain sur la planche dans ce contexte global de régression de la démocratie.

Cette assemblée générale s'est ouverte en présence du Ministre des affaires étrangères Lithuanien Gabrielius Landsbergis, qui a promis un soutien total à tous les mouvements pro-democratie présents à Vilnius ce lundi 6 novembre à Vilnius.

Tanzanie : Le responsable du camp Nyarugusu déçu du manque de soutien dans ses plans d’imposer le rapatriement aux réfugiés burundais

Tanzanie : Le responsable du camp Nyarugusu déçu du manque de soutien dans ses plans d’imposer le rapatriement aux réfugiés burundais

Le responsable du camp de Nyarugusu situé en Tanzanie a récemment grondé les travailleurs des organisations non gouvernementales qui collaborent avec le HCR parce qu’ils ne l’aident pas à persécuter les réfugiés burundais. Ces réfugiés s’insurgent contre cette attitude visant à les contraindre à rentrer.

Dans une réunion organisée à l’intention des travailleurs des ONG et des chefs des zones le jeudi  9 novembre, Siasa Manjenje, le responsable du camp de Nyarugusu a grondé ces travailleurs des Organisations non gouvernementales. Selon notre source, ce responsable du camp a demandé aux travailleurs du Haut-Commissariat des Nations-Unies pour les Réfugiés pourquoi ils ne l’aidaient pas à mettre en application des mesures draconiennes prises à l’endroit des réfugiés burundais. 

Siasa Manjenje a  également demandé à ces travailleurs pourquoi ils laissaient les réfugiés burundais cultiver le maïs alors que c'est interdit,  pourquoi des petits marchés existent toujours alors qu’il avait fermé le marché de Muungano qui rassemblait les réfugiés et les citoyens tanzaniens, précise notre source. La décision de fermer ce marché a été prise par les hautes autorités du pays, aurait  mentionné Siasa Manjenje.

Lors de cette réunion tenue dans la zone 11 du camp Nyarugusu, le responsable de ce  camp a mis en garde les réfugiés burundais qui animent le marché de la zone 9. Ce responsable a dit que ‘’la police et des agents chargés de la sécurité allaient tout faire pour que ce marché soit fermé’’. Siasa Manjenje a menacé d'’’imposer le respect de la mesure aux réfugiés par la voie des armes à feu en cas de besoin’’, rapporte toujours notre source.

Pour clore la réunion, Siasa Manjenje,  sans citer le nom, a dit qu’il y a un responsable du HCR qui l'a félicité pour le travail qu’il accomplit dans le cadre de rapatrier les réfugiés burundais. De leur côté, les réfugiés burundais s’insurgent contre toutes ces persécutions et mesures prises pour les contraindre à rentrer de force au Burundi.

La coalition des défenseurs des droits humains dans les camps des réfugiés décrient la persécution des réfugiés burundais. Cette réunion du responsable du camp de Nyarugusu entre dans cette optique, déplore la CBDDH-VICAR qui félicite les travailleurs des ONG grondés par Siasa Manjenje pour n’avoir pas soutenu ses plans. Et coalition d’interpeller la communauté internationale à suivre de près cette situation.

Nous n’avons pas encore le commentaire de  Siasa Manjenje, le responsable du camp des réfugiés de Nyarugusu.

 

Le HCR à court de moyens pour assurer le rapatriement volontaire des réfugiés burundais

Le HCR à court de moyens pour assurer le rapatriement volontaire des réfugiés burundais

La campagne de rapatriement volontaire des réfugiés burundais risque d’être suspendue. Le  HCR  indique qu’elle n’a pas de fonds pour maintenir la dynamique  durant  les 8 prochains mois.

Dans  sa note publiée vendredi 3 novembre, le Haut-Commissariat pour les Réfugiés   indique qu’il avait prévu de soutenir 23 000 rapatriés burundais supplémentaires entre septembre et décembre 2023. Cependant  cette organisation révèle qu’elle  ne dispose pas des ressources financières nécessaires pour le faire. ‘’Des fonds supplémentaires sont nécessaires pour maintenir la dynamique du rapatriement volontaire et garantir que cette opportunité relativement rare de soutenir une solution durable ne soit pas perdue ou suspendue’’, a déclaré le HCR dans sa note.

 Pour le HCR, les exigences pour soutenir le rapatriement volontaire des réfugiés burundais  sont urgentes  et les fonds devraient couvrir la période de  novembre 2023 à  juin 2024. Cette note du HCR  évalue à plus de 18 millions de dollars américain, les fonds requis  pour soutenir le rapatriement sûr et digne des réfugiés burundais revenant du Rwanda, de la Tanzanie, de l'Ouganda et d'autres pays d'asile, et pour promouvoir leur résilience et leur réintégration durable au Burundi.

La note du HCR signale qu’au 31 août 2023, un total de 220 834 réfugiés avait bénéficié d’une aide au retour depuis 2017. Environ 325 000 restent en exil, dont beaucoup sont prêts à rentrer chez eux si l’on en croit la note du HCR. Entre janvier et mi-septembre de l’année en cours, le HCR fait savoir que  15 633 Burundais sont  rentrés chez eux.

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