Les prix des denrées alimentaires risquent d’augmenter selon OCHA.
Le bureau de coordination des affaires humanitaires, OCHA, alerte que la décision du gouvernement d’interdire la circulation des motos, vélos et tricycles dans certaines parties de la ville de Bujumbura sera à la base de la hausse des prix des denrées alimentaires et la perte de revenus des milliers d’employés du secteur de transport. De plus, il mentionne que des rapatriés depuis différents pays dont le paquet retour est déjà épuisé vont rencontrer également un problème de manque de nourriture.
Environ 20 mille opérateurs employés dans le transport privé utilisant les tricycles, motos et vélos pourront rencontrer des problèmes de manque de nourriture à cause de la décision du gouvernement leurs interdisant l’accès au centre-ville de Bujumbura.
Selon OCHA, la perturbation des transports publics se traduira probablement par une augmentation des prix des denrées alimentaires et des transports
Le bureau de coordination des affaires humanitaires OCHA indique que 33 000 rapatriés arrivés entre septembre et décembre ont probablement déjà épuisé leur assistance alimentaire et seront probablement en stress jusqu'à la récolte de la saison B en juin.
Même si OCHA fait savoir qu’en mars dans certaines régions du pays la disponibilité des nourritures était satisfaisante par rapport au précédent mois, il indique en effet que dans les zones de moyens d'existence des basses terres du nord et de l'est continuent de connaître des résultats de sécurité alimentaire aigus en stress en raison de l'accès limité aux revenus du commerce transfrontalier avec les fermetures de frontières suite au COVID-19 et des désaccords politiques avec le Rwanda.