Les parlementaires européens ne sont pas du tout sûrs de la véracité des statistiques officielles en rapport avec la Covid-19 au Burundi. Toutefois, le renouement du régime Ndayishimiye avec l’OMS, après l’expulsion de ses représentants, est un acte coté positivement.
Pénurie de vaccin pour les enfants et les femmes enceintes du camp des réfugiés burundais de Nduta en Tanzanie. Les réfugiés indiquent qu’une période de près d’un mois vient de s’écouler sans que les enfants et les femmes enceintes bénéficient de vaccins.
Les propriétaires de pharmacies du district sanitaire de Fota situés en commune Ndava de la province Mwaro sont accusés par les habitants de cette localité de revoir à la hausse de façon illégale les prix officiels des médicaments. Le médecin responsable du district sanitaire de Fota est également pointé du doigt par ces habitants de couvrir ces vendeurs.
Les habitants de Fota se plaignent des prix des médicaments qui sont de plus en plus exorbitants. ‘’ A titre illustratif, le nouveau médicament Quartem contre la malaria se vend à 10 000 francs burundais alors qu’il revient à 4 000 dans les autres pharmacies de la province Mwaro. Même les prix des autres médicaments tels que l’amoxicilline et le paracétamol ont triplé ‘’, déplore un des habitants de Fota.
Ce qui étonne le plus ces habitants, c’est que ces vendeurs ne sont pas du tout inquiétés par le médecin du nom de Nazaire Ndereyimana qui est responsable du district sanitaire de Fota. D’après eux, ‘’ ces vendeurs de médicaments lui donnent des pots de vin à chaque fin du mois afin qu’il puisse fermer les yeux sur ces agissements.’’
Dépités, ces habitants de Fota interpellent les autorités de la commune Ndava ainsi que le ministre de la santé pour qu’ils interviennent et redressent cette situation dans les meilleurs délais.
A ce propos, la rédaction de la RPA n’a pas pu joindre Nazaire Ndereyimana, le responsable du district sanitaire de Fota, afin qu’il puisse s’exprimer dessus.
Un cas de Covid-19 a été dépisté ce lundi 15 mars au camp de réfugiés de Nduta en Tanzanie. Il s’agit d’un travailleur d’une des organisations humanitaires qui s’occupent des réfugiés dudit camp. Les réfugiés ont alors été sommés de porter des masques, surtout ceux qui vont demander un service dans ces organisations humanitaires.
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