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Radio Publique Africaine
“La voix des sans voix”

Un forum propose le partage des résultats et le pass santé de Covid- 19 au sein de l’EAC.

Les résultats des tests du COVID-19 devront dorénavant être partagés entre les Etats membres de la communauté Est Africaine et les laboratoires y accrédités seront identifiées. C’est du moins les conclusions d’un atelier qui a rassemblé ce 14 septembre les associations des compagnies aériennes œuvrant sur le continent africain et  organisé dans l’objectif de relancer le secteur de l’aviation dans le contexte du COVID-19.

Ce forum virtuel avait réuni ce 14 septembre 2021 des acteurs clés du secteur de l'aviation, des représentants des Communautés économiques régionales et organisations professionnelles. Le secrétaire général de l'EAC, le Dr Peter Mathuki a participé à cet atelier consolidé de l'Association africaine des compagnies aériennes délibérant sur la relance du secteur de l'aviation au milieu de la pandémie de COVID-19.

Le Secrétaire général a noté qu'il est urgent que l'Union africaine fournisse des lignes directrices ainsi qu’un cadre pour la reconnaissance à l'échelle continentale des certificats de vaccination et des tests négatifs à la COVID-19.

Peter Mathuki a appelé les compagnies aériennes à se faire entendre plus fort à ce sujet. Il a également indiqué que la communauté Est africaine a déjà commencé à travailler sur East African Community PASS dans la région qui permettra aux États partenaires de partager les résultats des tests COVID- 19 en identifiant tous les laboratoires accrédités dans chaque pays. Dr Peter Mathuki a aussi déclaré que de telles initiatives devront être adoptées au niveau continental.

Le Dr Mathuki a noté que la reprise à moyen et à long terme du secteur de l'aviation dépendra de la consolidation et de la coopération entre les compagnies aérienne et les entreprises associées à celles- ci pour assurer une transformation structurelle. La consolidation des compagnies aériennes en Afrique devrait donc étendre l'expertise technique, réduire les coûts d'exploitation et conduire à des rendements plus élevés. Pour le secrétaire général de l’EAC, cela permettra aux transporteurs africains de baisser leurs tarifs, d'augmenter leurs revenus et de récupérer les parts de marché.

S'exprimant lors du forum, Waturi Matu, conseiller technique principal du secteur privé auprès de l'EAC a, quant à lui, souligné les problèmes qui affligent le secteur de l'aviation africaine notamment ceux liés au niveau élevé des  frais, taxes et charges élevés, des coûts de financement et d'assurance ainsi qu’une faible connectivité intra-africaine.

Waturi Matu a exhorté les compagnies aériennes africaines à rechercher des accords de consolidation réduisant les coûts de maintenance et augmentant la connectivité intra-africaine pour renforcer la fiabilité et la sécurité opérationnelles.

Les réfugiés burundais de la province de Kigoma seront bientôt vaccinés.

Les  doses de vaccin  contre la COVID- 19  destinées  aux réfugiés vivant en province de Kigoma en  Tanzanie  sont déjà apprêtées par le ministre de la santé de  ce pays.  Les  réfugiés saluent cette initiative du gouvernement tanzanien  mais demandent que ces vaccins soient administrés à  volonté.

Les vaccins contre la COVID- 19 qui seront administrés aux réfugiés vivant dans la province de Kigoma sont estimés à  vingt-trois  milles doses. L’un des réfugiés  burundais du  camp de Nyarugusu,  l’un des camps situés à Kigoma fait savoir qu’il  compte se faire vacciner car il a déjà  appris que le virus a déjà emporté plusieurs vies humaines. « J’ai entendu que c’est une maladie qui tue très vite. Moi et ma famille, nous  irons nous  faire vacciner dès que les vaccins arriveront dans les camps. J’aimerais aussi dire aux autres réfugiés comme on dit que  cela   concerne les  réfugiés de  la province de Kigoma d’aller se faire vacciner.  Car, vaut mieux prévenir  que  guérir. Ils doivent comprendre que se faire vacciner est pour le bien de tout un chacun ».  

 Toutefois, ces réfugiés demandent que la vaccination contre le coronavirus  soit volontaire  comme la présidente Samia Suluhu l’a précisé. « La présidente lorsqu’ elle  s’est faite  vaccinée     nous l’avions vu dans des télévisions, elle a  annoncé dans des radios  et on l’a écrit même dans  des journaux  que ce  sera volontaire. Et nous  refugiés,  nous demandons que ça soit respecté. Nous demandons au HCR  et aux autres autorités  de ne pas amener  plus tard d’autres exigences  comme par exemple dire que  tout refugié  devra montrer sa  carte de vaccination pour bénéficier de tel ou tel autre service », a insisté un réfugié.    

La Tanzanie a commencé la campagne de vaccination contre la  COVID 19 depuis près d’un mois. Mais aucun rendez-vous pour le début de la vaccination dans les camps n’a encore été communiqué.

Risque de propagation de Covid- 19 à Karusi après 3cas positifs dans un bistrot.

Inquiétudes au sein de la population du chef-lieu de la province de Karusi après le  test positif à la Covid-19 de 3 employés du Bar Kigoma. Les clients fréquentant ce bistrot indiquent que ces employés ont continué à vaquer à leurs activités et craignent qu’ils ne contaminent beaucoup d’autres personnes.

Le Bar Kigoma dont le personnel a été testé  positif à la Covid-19  appartient à un certain Mbagaye et se trouve au chef-lieu de la province Karusi tout près de l’Hôpital Natwe Turashoboye. Les clients de ce bar  s’inquiètent car après avoir contracté le coronavirus  tous les 3 employés de ce bistrot  n’ont pas cessé de leur donner des services. L’un d’entre eux témoigne. « Après avoir constaté cela,  nous avons été très inquiets car il s’observe beaucoup de nouveaux cas de Covid-19 ici.  Des malades du coronavirus servent dans ce bistrot .Cela démontre une négligence notoire de la part des autorités concernées ». 

Les habitants du chef-lieu de la province Karusi demandent aux propriétaires des bistrots de faire le plus souvent possible le dépistage de leur personnel.  « Les tenanciers de bars  feraient mieux de faire dépister leurs  personnels afin que même les clients se sentent tranquilles. Car, cette situation est vraiment très inquiétante pour les gens qui fréquentent ces bars », a indiqué un client.

Le ministre de la Santé,  Dr Thaddée Ndikumana,  avait aussi  récemment exhorté les autorités administratives à tous les niveaux de veiller à ce que les malades du Covid-19 ne propagent pas ce virus. « Les personnes testées positives sont tenues de respecter les mesures de confinement en restant à leur domicile, prendre convenablement des médicaments et faire le test de contrôle  afin de voir s'ils sont vraiment guéris. Les autorités collinaires et des quartiers sont appelés à faire respecter ces mesures afin d'empêcher les personnes malades à disséminer la pandémie », avait- il – déclaré.

La population du chef-lieu de la province Karusi demande aux autorités locales de suivre de près la situation de ces 3 employés du Bar Kigoma avant qu’ils ne contaminent d’autres personnes.

Jusque ce lundi jour de la rentrée scolaire, le dépistage des élèves de l’internat continuait.

L’activité de dépistage de la covid-19 pour les élèves internes ne s’est pas bien déroulée comme prévu en mairie de Bujumbura. Alors que le ministère de la santé publique avait ordonné que chaque élève se présente après avoir fait le test, bon nombres d’élèves qui fréquentent les écoles à régime d’internat attendaient toujours jusqu’à ce lundi que leur tour arrive. Ce qui fait qu’ils n’ont pas pu se présenter à temps à l’école.

Depuis vendredi de la semaine dernière, il s’observait dans différents centre de dépistage de la mairie de Bujumbura de longue files d’attente des élèves de l’internat qui voulaient se faire dépister surtout que la rentrée scolaire était fixé à ce lundi. Cette activité ne s’est pas bien déroulée. Jusque ce lundi, beaucoup d’élèves n’avaient pas encore été testés à cause de leur surnombre. Certains d’entre eux indiquent que le ministère de la santé ne leur pas donné du temps suffisant. « Hier,  le dépistage était toujours en cours car  ils étaient très nombreux. En plus,  on a donné peu de jours. Partout où on fait le dépistage, il y avait de  longues files d’attente. Que ce soit au Bon Accueil et ailleurs, il y avait partout beaucoup d’élèves jusqu’au soir. Moi-même avec un élève qui devrait se rendre à Bubanza. nous nous sommes  présentés  ce dimanche à 11 heures mais on nous a dépisté à 17 heures. On y a laissé même d’autres qui étaient en attente », a déclaré un élève.

Les conséquences suite de ce surnombre d’élèves qui voulaient se faire dépister n’ont pas tardé à se faire manifester. Certains élèves des écoles à régime d’internat ont du s’absenter à l’école. Les parents disent que le gouvernement devrait prendre ce genre de décision bien avant le temps. « L’autre constant est que le dépistage des élèves n’a pas été terminé et par conséquent beaucoup n’ont pas pu se présenter à l’école. Je suis  passé même au Bon Accueil.  On est en train de dépister les élèves et les enseignants seulement. Nous demandons au gouvernement de prendre ce genre de  mesures avant et pas à la dernière minute », conseille un parent. 

A chaque élève de l’internat dépisté a été octroyé un certificat prouvant qu’il a été testé la Covid-19.  C’est le dit certificat qu’il montre avant d’entrer dans les enceintes de son école.

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