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Radio Publique Africaine
“La voix des sans voix”

Une rentrée scolaire qui s’annonce sur fond de grands défis.

La persistance des  défis qui minent  le secteur de l’éducation   depuis plusieurs années peut engendrer un mauvais rendement durant la prochaine année scolaire de 2021-2022. C’est l’une des préoccupations  des enseignants de différentes localités du pays. Ils demandent ainsi au gouvernement de fournir des efforts afin de revaloriser  la qualité de  l’enseignement au Burundi.

A six jours de la rentrée scolaire, les enseignants dans les provinces du nord du pays à savoir Ngozi et Muyinga disent que la majorité des problèmes qui hantent les écoles en général n’ont pas encore été résolus alors que ce sont des problèmes  sérieux.  Cet enseignant de la province Muyinga affirme que la plupart des écoles ont un manque criant de fichiers du maître et des livres d’élève.  « En province Muyinga et presque dans tous les établissements scolaires, il s’observe un manque criant de livres.  Les élèves sont très nombreux que certains suivent les cours en étant assis par terre. Par conséquent, nous craignons que le rendement ne soit pas bon surtout que l’effectif des élèves est très élevé alors qu’ils n’étudient pas dans de bonnes conditions. Il n’y a pas de livres dans certaines classes. Ainsi, trois classes peuvent partager un seul livre. Surtout, il y’a une rupture de livres de Kirundi dans les écoles primaires. Mêmes les fichiers du maître ne sont pas en nombre suffisant dans certaines écoles ».  

La situation est pareille en province de Ngozi où les enseignants se  plaignent   du nombre pléthorique d’élèves.  « Une seule classe peut compter 100 élèves ou plus. Quand l’enseignant parle l’élève assis derrière n’entend rien. Les élèves de derrière peuvent même jouer pendant le cours sans que l’enseignant s’en rende compte. Vous comprenez que c’est très difficile. Cela demande que la construction d’autres salles de classes et aussi recruter d’autres enseignants car l’effectif des élèves continue à augmenter », se confie un enseignant.

A cela, s’ajoute le problème d’harmonisation des salaires des fonctionnaires de l’état qui n’est pas résolu depuis des années. Selon eux, ils perçoivent un salaire insignifiant par rapport aux efforts qu’ils fournissent. « Et si nous évoquons le problème de salaire, cela dépasse l’entendement. Vous savez que tous les fonctionnaires attendaient la mise en œuvre de l’harmonisation des salaires des fonctionnaires de l’état selon leurs diplômes. Chose qui n’a pas été faite jusqu’à présent. L’enseignant qui percevait un salaire minime va alors rester dans ce gouffre ».

La rédaction de la RPA a essayé de joindre François Havyarimana, le ministre de l’éducation, pour qu’il puisse nous dire ce qu’il envisage de faire pour trouver une solution à ces problèmes mais son téléphone sonnait sans que personne ne décroche.

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