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Radio Publique Africaine
“La voix des sans voix”

Dans leurs casernes, les militaires et policiers sont mal nourris.

Les militaires et policiers résidant dans les camps reçoivent des rations de mauvaise qualité suite aux  vols commis par les chargés de stock. De plus, ils ne reçoivent plus certains aliments comme avant.

Certains militaires et policiers burundais révèlent qu’ils sont nourris de certains aliments d’une mauvaise qualité.  Ce militaire dit qu’ils sont nourris de haricots de mauvaise qualité suite aux magouilles faites par les chargés de la logistique. « On est nourri de haricots de mauvaise qualité. Les militaires soupçonnent le chargé de la logistique de détourner les haricots se trouvant dans le stock pour les échanger avec ceux des commerçants en mauvais état suite au manque de clients. Ces commerçants donnent de l’argent par la suite à ce chargé de la logistique. Vous comprenez qu’il n’agit pas tout seul. Il est clair qu’il a la complicité du commandant du camp ».

Même son de cloche au niveau de la police burundaise. Un des policiers qui s’est entretenu avec la RPA parle de deux stratégies utilisées par les chargés de la logistique pour voler. « Les chargés de la logistique reçoivent un budget destiné à l’achat de la nourriture. Puis, ils s’entendent avec les commerçants qui fournissent soit des haricots de mauvaise qualité à bas prix, soit ils échangent les stocks de haricots de bonne qualité avec ceux de haricots de mauvaise qualité moyennant un versement d’argent de la part des commerçants ».

En plus de ces haricots de mauvaise qualité, certaines sortes d’aliments comme les légumes, les pommes de terre et les cornes bœufs ne sont plus servis comme avant. Ces militaires et policiers demandent aux hautes autorités de l’armée et de la police de mener des enquêtes sur ces cas de vol afin de les bannir. 

A ce sujet, la rédaction de la RPA a téléphoné les deux portes paroles de l’armée et de la police. Désiré Nduwimana, porte-parole de la police burundaise, a dit que les propos des policiers sont mensongers et que s’il existe un cas avéré ces policiers devraient s’adresser à l’autorité hiérarchique tandis que Floribert Biyereke, porte-parole de l’armée a préféré raccrocher après une brève présentation.

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