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Radio Publique Africaine
“La voix des sans voix”

Les propriétaires des parcelles à Gasenyi- Nyakabondo crient à la perte.

Les plus de 2500 familles propriétaires des parcelles de 160 hectares sur la colline Gasenyi- Nyakabondo de la commune Mutimbuzi en province Bujumbura près du palais présidentiel Ntare House enregistre une énorme perte. Depuis 6 ans, le gouvernement leur a interdit toute activité dans leurs parcelles.

 Depuis l’année 2016, plus de 2900 familles propriétaires des 160 hectares sur la colline Gasenyi-Nyakabondo se trouvant aux environs du palais présidentiel Ntare House ont été interdit par le gouvernement d’exercer toute activité dans leurs parcelles. Une mesure qui a occasionné de grandes pertes pour la plupart  de ces propriétaires qui vivaient des métiers exercés dans leurs parcelles, l’un d’eux raconte. « Les habitants d’ici vivaient surtout de l’extraction des pierres dans la rivière qui sépare les 160 hectares du palais présidentiel Ntare house. Ces citoyens qui vivaient de ces métiers ont eu des difficultés pour survivre car ils pouvaient extraire des pierres, du sable et du gravier. Il y’a aussi d’autres personnes qui faisaient l’extraction du bouillon d’une bonne qualité. Tous ont été interdits d’exercer ces métiers ».

En plus de cela, les propriétaires de ces parcelles déplorent que le gouvernement leur ait confisqué le droit de finir les chantiers qui étaient en cours de constructions ainsi que le droit de pouvoir vendre leurs parcelles. « Ceux qui construisaient leurs maisons ont été aussi interdits de terminer leurs chantiers. Ils ont envoyé des policiers pour les en empêcher. Egalement, ceux qui possédaient plusieurs parcelles ne pouvaient en aucun cas les vendre ou acheter d’autres car cela a été aussi interdit », a ajouté un des propriétaires de ces parcelles.

Les 160 hectares ont été saisis par le gouvernement pour cause d’utilité publique. Mais depuis 6 ans, leurs propriétaires n’ont pas encore reçu leurs indemnités d’expropriation. Ces propriétaires se demandent à qui sera imputé les énormes pertes qu’ils ont enregistrées. « Il y’a certaines personnes qui possédaient des maisons qui ont fini par s’écrouler et d’autres personnes ont contracté des crédits des banques dont l’argent n’a servi à rien car on leur a interdit de construire dans leurs parcelles. Alors, on se demande qui répondra de toutes ces pertes? Qui sera responsable de toutes ces maisons qui se sont écroulées avant qu’ils viennent déterminer leurs valeurs ? Qui va dédommager les propriétaires de toutes ces pertes enregistrées ? », s’interroge notre source.

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