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Radio Publique Africaine
“La voix des sans voix”

SOSUMO, droit au naufrage ?

SOSUMO, droit au naufrage ?

Manque d’herbicide pour le sarclage, des machines en panne non réparées, une mauvaise gouvernance,  autant de problèmes qui hantent la SOSUMO et font craindre son naufrage.

L’activité de sarclage  à la Société Sucrière de Moso  débute chaque année culturale  au mois d’octobre pour prendre fin le  15 du mois de mars de l’année suivante. L’on fait le sarclage en combinant l’activité manuelle et les herbicides. Cependant  pour cette année, cette étape est perturbée par le manque de l’herbicide. Alors que ce produit est habituellement disponible depuis  d’octobre,  pour cette année, il n’est toujours pas disponible à  moins de 20 jours  de la fin de la période consacrée au sarclage. Le peu de produits qui  a été utile jusqu’au mois de décembre dernier était resté l’année culturale  passée.

Une mauvaise gouvernance de la société

La société  de production du sucre SOSUMO avait produit  un peu plus  13 290  tonnes de sucre la dernière campagne  alors qu’elle a été conçue pour produire plus ou moins 20 mille tonnes par campagne. Mais qu’est-ce qui est à l’origine de la diminution de la production ? Selon des sources concordantes, viennent en premier  des problèmes techniques. Les  machines pour remorquer la canne à sucre  sont peu  nombreuses et vétustes.     

 « Les machines sont insuffisantes et  des fois l’on est obligé d’aller chercher les cannes loin de l’usine. Au  début de la campagne  dernière, on produisait  en moyenne  150 tonnes par jour. Mais la production diminuait  du jour au lendemain et vers la fin de la campagne, on en était à moins de   30 tonnes par jour. » Nous a confiés un des employés de la société.

De  plus selon nos sources, la réparation des machines   endommagées n’est pas automatique. Il faut  attendre longtemps pour penser à  la réparation  ou tout simplement   ces machines sont abandonnées et des millions sont dépensés  pour les remplacer.

A côté  de ces problèmes techniques, les employés de la société de culture de cannes à sucre, de production et de commercialisation du sucre révèlent une exploitation des champs des cannes par certains responsables de l’usine. Les plantations de cannes ont été mélangées avec des cultures vivrières.   «  Ils ne se  préoccupent  que des  récoltes qu’ils tirent des plantations de maïs, du haricot, du riz, des patates douces et maniocs et beaucoup d’autres plantes. »  Déplore une des sources internes.

Aloys Ndayikengurikiye,  Administrateur Directeur Général de  la SOSUMO a refusé de nous donner sa réaction par téléphone.

 

 

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