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Radio Publique Africaine
“La voix des sans voix”

Gitega se réjouit de passer l’éponge avec Kigali

Parmi les réalisations présentées ce mercredi 20 janvier par le ministre des affaires étrangères du Burundi figurait les relations entre son pays voisin, le Rwanda. Au cours de l’évaluation du derneir trimestre de l’année 2020, Albert Shingiro a fait savoir que le Burundi renoue peu à peu les relations avec le Rwanda.

La question la plus évoquée au cours de cette évaluation trimestrielle était l’extradition des présumés putschistes de 2015. A ce propos, le ministre Albert Shingiro est revenu sur sa rencontre avec son homologue rwandais Vincent Biruta le 20 octobre 2020 à la frontière de Nemba-Gasenyi. Albert Shingiro a indiqué que le Rwanda semble épouser la volonté du gouvernement burundais de mettre la main sur les burundais soi-disant impliqués dans la tentative du coup d’Etat de 2015.

Toutefois, Albert Shingiro a fait savoir que le Burundi n’a jusque-là reçu aucun document officiel certifiant la volonté de Kigali de concrétiser l’extradition.  «Vous avez dit que le Rwanda a déclaré qu’il n’est pas prêt à livrer ces personnes à la partie burundaise. Mais nous n’avons pas encore eu de notification officielle à ce sujet. C’est peut-être des informations que vous avez eu à travers les medias sur internet. En ce qui nous concerne, nous attendons des gestes concrets de la part de notre voisin », a-t-il déclaré.

Pour Albert Shingiro,le Burundi espère que les différents avec le Rwanda pourront prochainement prendre fin « c’est un processus qui ne va pas prendre des semaines ou des mois. Mais nous avons confiance qu’à un certain moment, nos relations seront normalisées. Nous ne pouvons pas garder éternellement des relations conflictuelles», a enfin conclut le ministre des affaires étrangères et de la coopération au développement.

Le ministre Albert Shingiro espère également la levée des sanctions de l’Union Européenne dans les prochains mois. Des sanctions concernant l’arrêt de l’aide directe au gouvernement du Burundi qui avaient été prises suite, entre autres violations , au non-respect des droits de l’homme et d’un Etat de droit par le gouvernement burundais.

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