« Les institutions internationales comme le FMI, la banque mondiale, le PNUD montrent que le Burundi vient parmi les premiers pays où la pauvreté est monnaie courante. Le produit intérieur brut et le revenu par habitant sont des indicateurs moteurs en matière de classement des pays; le Burundi est parmi les deux premiers pays où le PIB et le revenu par habitant sont très faibles », explique le président de l’OLUCOME.
Au terme de ses enquêtes sur près de 47 dossiers, Gabriel Rufyiri révèle qu’un montant de plus de 240 milliards de francs a été détourné des caisses de l’Etat. Il demande au gouvernement de montrer la destination de cette somme.
« Ce montant détourné se trouve dans quelques dossiers. Je citerai le dossier AMISOM, les dossiers des policiers et militaires qui sont allés dans des missions de maintien de la paix à l'étranger où il y a un montant en surplus donné à l'État mais ce montant n'a pas de traces dans le budget général de l'État. Il y a aussi un montant collecté par des jeunes soi-disant pour la sécurité. Il y a également un montant qui devait être payé par un membre du gouvernement qui doit payer 31.500.000 francs », poursuit le président de l’organisation.
Gabriel Rufyiri se réjoui que le ministre concerné, en l’occurrence la ministre de la justice, ait remis la propriété de l’Etat qu’elle occupait illégalement, mais demande le paiement des loyers dus au trésor public rapidement.