A quelques jours seulement de la tenue de la conférence des Etats parties de ladite convention, l’OLUCOME trouve que les autorités burundaises n’ont rien fait pour mettre en application les recommandations formulées lors du premier examen du Burundi. Ainsi donc, cette organisation burundaise de la société civile rappelle au gouvernement qu’il devrait rompre avec toute forme de corruption qui gangrène les institutions étatiques.
‘’En Avril 2011, le Burundi a été examiné et un rapport d’examen qui formulait les recommandations a été rédigé. En Mai 2017, le Burundi a fait objet de ré-examination et malheureusement, on a trouvé que même les recommandations du 1er rapport d’examen n’ont pas été mises en application. En effet, le premier rapport avait souligné certains articles clés de la constitution burundaise à vite mettre en application, mais le Burundi n'a jusqu’ici pas fourni d’efforts pour la mise en application de ces articles’’, souligne le communiqué de Presse de l’OLUCOME.
Selon cette organisation de lutte contre la corruption, les autorités burundaises tardent à le faire délibérément parce qu’elles en profitent à laisser la corruption comme mot d’ordre dans le mode de gouvernement du système en place.
‘’Nous sommes choqués par la malversation des biens et des richesses du Burundi depuis longtemps, et dans quelques jours, nous commençons une campagne de sensibilisation et d’information avant le 06 Novembre , date d’ouverture de la 7ème Session des Nations Unies de lutte contre la corruption, laquelle Session se tiendra à Vienne. Nous appelons l’autorité burundaise à rompre avec toute forme de corruption, car elle est devenue comme une coutume dans les institutions’’, libère l’OLUCOME.