Pour le président de l’association Parole et Action pour le Réveil des Consciences, il est surprenant de voir un administratif s’arrogé le droit de hausser le prix du carburant près de 50 pourcent : « seul le ministère du commerce a techniquement les prérogatifs de fixer les prix, notamment du carburant. Sur quelles bases l’administrateur communal a fixé le carburant à 3.000 franc burundais ? » S’interroge Faustin Ndikumana, président de la PARCEM.
Autre question que se pose Faustin Ndikumana, c’est où sera commercialisé ce carburant puisque Marangara ne possède aucune station-service : « est-ce-que ce carburant sera vendu dans des bidons ? Si c’est le cas, l’administration sera en train d’exposer sa population à des risques d’incendie comme cela fut le cas à Karusi. Cette décision de revoir à la hausse le prix du carburant fait craindre une corruption à la base. »
Faustin Ndikumana interpelle le ministère du commerce à intervenir et à décourager de telles décisions.