Selon ces réfugiés, une semaine vient de s’écouler sans qu’ils ne reçoivent plus de nourriture ni bois de chauffage. Ils ne sont même plus assistés dans les soins de santé par le HCR. « Tout ce qui nous reste, c’est uniquement l’eau potable et cela jusqu’à la fin du mois de février 2018, nous ont-ils avertis. » confirme un de ces réfugiés.
Regroupés devant les bureaux de la Monusco, ces burundais vivent dans des conditions très précaires comme le témoigne l’un d’entre eux : « on ne mange plus à notre faim. Seuls ceux qui avaient encore des réserves mangent une fois par jour. Là aussi, ce n’est pas suffisant parce qu’ils partagent avec ceux qui n’ont plus rien. »
La rupture d’assistance par le HCR n’est pas sans conséquence. 2 personnes parmi les réfugiés ont perdu connaissance à cause de la faim. Aussi, certaines maladies liées à la faim se font également remarquées.
2.600 burundais ne reçoivent que la protection sécuritaire assurée par la Monusco. Ils demandent qu’ils soient assistés sinon la faim aura raison d’eux.