Ce dimanche vers 21 heures au camp de réfugiés de Nduta situé en Tanzanie, une foule de gens venus du Burundi se dirigeait vers la zone 12. Selon un des agents chargés de la sécurité dans le dit camp appelés communément Sungusungu, ces gens venaient demander asile en Tanzanie. « C’était vers 21 heures. Nous avons vu une foule de personnes, hommes, femmes et enfants confondus. Ils ont dit qu’ils venaient de la province Cankuzo et qu’ils voulaient qu’on leur donne refuge. Nous les avons gardés toute la nuit. Lundi matin, nous les avons confiés aux autorités tanzaniennes après leur avoir donné de quoi manger. »
Jusqu’au matin de ce mardi, 25 familles étaient déjà enregistrées dans le registre du représentant du gouvernement tanzanien dans le camp de Nduta, comme le révèle notre source. « Lundi, ces réfugiés ont été accueilli par le bureau de l’autorité tanzanienne. On a enregistré 25 familles mais elles n’ont rien reçu comme aide d’urgence. Ces burundais viennent de la province Cankuzo, et plus précisément de la commune Cendajuru. »
Les informations en provenance du camp de Nduta font savoir que jusque ce mardi soir, les réfugiés burundais continuaient à arriver. La cause de ce départ de chez eux serait liée à l’insécurité. « D’autres réfugiés sont arrivés mardi soir et ont été accueillis par l’autorité tanzanienne de ce camp. Ils ont dit qu’ils fuyaient l’insécurité qui est de plus en plus grandissante en commune Cendajuru de la province Cankuzo. »
De Cankuzo jusqu’au camp de Nduta, en passant par le camp de transit de Bukiriro, ils ont fait tout le chemin à pied. Des enfants en bas âges se sont même perdus en chemin et sont toujours introuvables.
Leurs parents demandent au gouvernement tanzanien qui les a accueillis de bien vouloir les aider à retrouver leurs enfants.