La demande de fermeture a été faite à travers une note verbale remise ce mercredi au coordinateur résident de l’ONU au Burundi Garry Conille. Ce dernier devrait la transmettre à son tour à la Haut Commissaire de l’ONU aux droits de l’homme Michelle Bachelet selon l’AFP. L’Agence France Presse indique aussi que c’est un cadre du ministère des affaires étrangères qui a donné l’information. Selon cette source anonyme, précise l’AFP, ‘’tout le personnel international doit être redéployé immédiatement et l’office a deux mois pour faire ses valises et fermer définitivement ses portes.’’

Cette information a été confirmée à l’AFP par une source onusienne qui a elle aussi requis l’anonymat. « Le gouvernement burundais se radicalise de plus en plus et continue sa défiance vis-à-vis de la communauté internationale », a-t-elle indiqué. 

La RPA a également contacté une source anonyme aux Nations-Unies qui a confirmé l’information mais qui n’a pas voulu donné les raisons avancées par le gouvernement de Bujumbura pour demander le départ de l’agence onusienne.

Depuis l’ouverture de ses portes au Burundi en 1995, le Bureau du Haut Commissariat de l’ONU aux droits de l’homme s’occupait de la protection et de la promotion des droits de l’homme dans le pays. Mais depuis octobre 2016, le gouvernement du Burundi avait coupé toute collaboration avec cette agence onusienne l’accusant de complicité dans la rédaction des rapports incriminant ses autorités dans la violation des droits de l’homme.