Hage Geingob, le président Namibien et en même temps président en exercice de la SADC, une Communauté de Développement de l’Afrique Australe, a révélé ce lundi 27 mai les raisons de rejet de la demande du Burundi. Au journal NEW ERA, il a déclaré qu’au cours de ce mois, une équipe d’évaluation de l’organe régional s’est rendue au Burundi pour vérifier si le pays remplissait les conditions requises avant d’être admis comme membre de SADC. Une enquête qui, selon le président Hage Geingob, a révélé que le Burundi n’était pas éligible car ne remplissant pas les conditions requises.
Pour le président Namibien, le Burundi devrait d’abord résoudre l’instabilité politique interne que Nkuruziza a provoqué en 2015 par sa décision de se présenter pour un troisième mandat. Des propos semblables ont été tenus par le présidant Magufuli de la Tanzanie en visite en république Tchèque.
En avril dernier, Ezéchiel Nibigira, ministre burundais des relations extérieures, s’était rendu à Windhoek et avait déclaré devant le président Namibien que le Burundi est un pays pacifique, qui respecte la loi. Vous saurez que la SADC est considérée comme l’une des organisations économiques régionales la plus stable et la plus attrayante.