L’APRODH propose le report des élections pour éviter un bain de sang dans le futur. ‘’Au lieu que ces élections soient encore une fois un motif de versement du sang humain, il serait judicieux de convaincre les tenants du pouvoir de pousser ces élections plus loin et mettre en place un gouvernement de transition qui organisera des élections apaisées et crédibles.’’, propose l’APRODH dans son analyse intitulée ‘’Proposition de sortie de crise au Burundi’’.
Selon le président de l’APRODH, Pierre Claver Mbonimpa, que les élections se tiennent en 2020 ou en 2023, l’essentiel c’est qu’elles soient inclusives et que même environ un million de burundais qui sont en dehors du pays y participent.
Selon l’APRODH, il y a d’autres conditions qui permettraient la résolution de la crise burundaise. C’est notamment le désarmement des imbonerakure et d’autres civils armés. ‘’Personne n’a droit de détenir une arme excepté les forces de défense et de sécurité’’, souligne Pierre Claver MBONIMPA.
Le déploiement des forces internationales pour protéger les leaders politiques et de la société civile qui rentrent au pays fait également partie des recommandations de l’APRODH qui rappelle qu’il y a des résolutions sur le Burundi qui le stipulent. L’APRODH recommande également la révision de la constitution et d’autres lois controversées. On doit, entre autres, mettre en place une Cour Constitutionnelle négociée selon toujours l’APRODH.
La paix au Burundi n’est plus une affaire des seuls burundais, indique l’APRODH qui ajoute que ‘’les vies humaines qui tombent sans cesse et les traitements inhumains enregistrés tous les jours font la honte de l’Afrique et de toute l’humanité’’.