Dans le rapport de ce 24 octobre, le secrétaire général de l’ONU indique que les politiques des différents partis sont inquiétés par l’amendement de la constitution qui va à l’encontre de l’accord d’Arusha, amendement qui porte le mandat présidentiel à 7 ans. Selon Antonio Guterres, tous les concernés par la question, en particulier le gouvernement et le parti au pouvoir Cnd-Fdd, doivent se mettre ensemble dans le but d’œuvrer pour l’intérêt général du peuple burundais. Cela permettra de préserver l’Accord d’Arusha qui a permis de rétablir la paix après une décennie de guerre civile, selon Guterres.
Dans ce rapport, Antonio Guterres précise que le dialogue inter-burundais lancé en mars 2016 sous l’égide de la communauté Est Africaine n’a pas encore permis de progrès significatif vers le règlement de la crise qui a éclaté en 2015. Et, poursuit le secrétaire général des Nations-unies, pendant ce temps, le gouvernement se prépare aux prochaines élections et continue à adopter des lois et des décisions administratives en ce sens. Des mesures qui, pourtant, ne cessent d’être contestées par l’opposition.
Toujours selon Gutteres, tenir des élections dans un climat de tension et de méfiance risque de créer un climat de violence qui sera difficile à prévenir et à réduire. Et de clore ce communiqué en affirmant que la seule solution à ces problèmes serait un dialogue inclusif. D’où il exhorte le gouvernement à s’engager, de bonne foi, aux pourparlers qui seraient sous l’égide de la communauté Est Africaine, et ce dans l’intérêt de la stabilité et du développement durable du pays.