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Radio Publique Africaine
“La voix des sans voix”

La commission de consolidation de la paix des Nations Unies craint que le Burundi ne retombe dans la violence

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La commission de consolidation de la paix des Nations Peace Building Commission demande aux pays membres de saisir de l’occasion des prochaines élections au Burundi pour empêcher que ce pays ne retombe dans la violence. La réunion sur le Burundi tenue par les ambassadeurs de la Commission s’est tenue ce lundi 27 janvier à New York. Entre autre point à l’ordre du jour, la possibilité pour la Commission d'accompagner le Burundi dans la poursuite du dialogue économique avec ses partenaires internationaux.

Selon le rapport de la réunion de l’organe onusien pour l’instauration de la paix Peace Building Commission que nous détenons du journal ougandais en ligne Region Week.Com, Bintou Keita, l'actuelle Sous-Secrétaire générale pour l'Afrique dans son discours a souligné l'importance de prioriser les mesures qui empêchent le Burundi de retomber dans la violence. Elle a selon le rapport   salué le soutien apporté aux femmes qui se comportent en médiateurs en diffusant des messages de paix à travers le pays. Aussi a elle soutenu que davantage de jeunes participent désormais aux processus politiques.

 

Bintou Keita trouve important d’apporter au Burundi les meilleures pratiques des processus électoraux d'autres pays. Keita a rejeté la tendance de s'asseoir les bras croisés et de penser que la violence liée aux élections est inévitable. Pour elle, les hommes et les femmes au Burundi ont besoin d'un encouragement direct et soutenu de la part des acteurs internationaux.

 

De sa part le président de la configuration Burundi, qui présidait la réunion a annoncé son prochain voyage au Burundi début février. Ambassadeur Jürg Lauber a déclaré que les priorités du voyage comprendront un développement et un engagement plus profond entre le Burundi et les partenaires internationaux, ainsi que davantage de ressources de prévention et de règlement des conflits au niveau local.

 

Le représentant du Burundi a dans son exposé, mis l'accent sur le plan de développement national qui donne la priorité à la réduction de la pauvreté. Il a déclaré que le Burundi cherche un plus grand soutien international pour la mise en œuvre du plan. Il a également mentionné l'amélioration du retour des réfugiés tout en rejetant ce qu’il qualifie des chiffres gonflés donnés par les acteurs internationaux.

 

Le représentant du Japon dans cette réunion a encouragé les autorités burundaises à renouveler leur engagement au dialogue, en particulier au sein de la diaspora et avec les réfugiés politiques. Le Japon a mentionné son soutien aux efforts visant à élargir l'espace démocratique au Burundi.

 

Celui de l'Union européenne, a mentionné que les « tensions » doivent être prises en compte par le gouvernement afin qu'elles n'augmentent pas et ne se propagent pas pendant la période préélectorale. La France a déploré les arrestations de journalistes et de dirigeants des partis d'opposition et note l'importance de restaurer la confiance dans tous les secteurs.

 

La Russie, alliée traditionnelle du gouvernement de Gitega a cité une tendance à la stabilisation dans le pays et demande instamment un retour en toute sécurité dans le pays des dirigeants de l'opposition, ainsi que la libération de tous les prisonniers politiques. Au cours de la réunion, la Russie a insisté sur le fait que le Burundi ne constituait pas une menace pour la paix et la sécurité internationale et devait donc être retiré de l'ordre du jour du Conseil de sécurité.

 

Il en est de même pour  la Chine. Ce pays trouve que la stabilité est en hausse au Burundi. Ce qui pour elle donne foi à la conviction que les burundais ont ce qu'il faut pour résoudre leurs propres problèmes. La Chine souligne son soutien au rôle du gouvernement, y compris au retour des réfugiés.

 

Les États-Unis demandent instamment de se concentrer sur la transparence des électeurs, ainsi qu'une invitation aux observateurs internationaux des élections

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