La date exacte de cette journée du guide du patriotisme n’a pas été définie par le parlement. Mais le ministère de la justice souhaiterait que cette date soit fixée au mois de juillet. « Il y a eu amendement qui stipule que la célébration de cette fête sera règlementée par une loi qui sera mise en place. C’est-à-dire qu’avant la mise en place de cette loi, il y aura des explications sur le pourquoi de la fête. Va-t-on maintenir le mois de juillet ou on va changer de mois ? », s’est-t-elle interrogée.
Egalement, certains des parlementaires avaient des doutes à l’instar de Simon Bizimungu qui a demandé ce que sera la différence entre la journée de l’indépendance et celle dédiée au patriotisme. A cette question, la ministre Kanyana a répondu que ces deux journées sont incomparables. « La fête de l’indépendance est bien connue. On célèbre l’acquisition de l’indépendance du Burundi. L’autre fête ce sera l’occasion de faire un point sur le patriotisme », a-t-elle répondu.
De plus, Simon Bizimungu craint que la prise de parole par le guide suprême du patriotisme en cette journée ne risque d’être perçue comme une ingérence dans les affaires ou usurpation du pouvoir du président de l’époque. A cette crainte, la ministre de la justice a répliqué que le guide suprême du patriotisme adressera une parole d’un parent à la nation. « Il n’y a pas de famille sans père de famille qui prodigue chaque fois de conseils. Il donnera juste des conseils, il n’aura pas à prendre de décisions. Dans les institutions du pays, il y aura des personnalités chargées de prendre des décisions. Les conseils ne pourront pas manquer. Même des gens qui disaient n’importe comment vous leurs tendiez les oreilles. Pourquoi ne pas le faire pour le père qu’on respecte tous. Il pourra donner de conseils en rapport avec la politique et bref en rapport avec la vie du pays » a-t-elle souligné.
Parmi les 108 parlementaires présents, 91 ont voté pour, trois contre et quatorze se sont abstenus à ce projet de loi.