La majorité des habitants de la ville de Bujumbura font appel au transport en commun pour se déplacer. Mais le constat est que la plupart des véhicules de transport en commun de type Hiace sont en très mauvais état.
C’est le cas des bus qui se rendent vers le sud de la capitale dans les zones Musaga, Kanyosha, Kinindo et Kibenga. Tout comme ceux du centre en commune Mukaza qui vont à Bwiza-Jabe, Buyenzi et Nyakabiga.
Quand on s’introduit dans ces véhicules, le semi-cuir des chaises est le plus souvent déchiré mettant à découvert le fer qui compose les chaises. Parfois, les passagers se blessent ou leurs habits déchirés. S’agissant des portes, le convoyeur a toujours du mal à fermer les portes, parfois ils font semblant de les fermer mettant en alerte les passagers durant tout leur trajet.
Des fenêtres ont été arrachées à certains endroits ou brisées sans être remplacées ; et là où l’on met les pieds parfois on y trouve des planches de bois au lieu des tôles normalement conçues pour cela. Les sièges avant sont le plus souvent sans ceinture de sécurité mettant en danger la vie des passagers. Et pour démarrer ces véhicules, certains chauffeurs raccordent des fils électriques ou poussent le véhicule jusqu’à ce que le moteur démarre laissant derrière lui une fumée.
Les passagers s’interrogent si ces véhicules ont passé leurs contrôles techniques et s’indignent du fait que les policiers qui arrêtent ces véhicules pour un contrôle les relâchent moyennant de l’argent. Ils demandent qu’une rigueur soit appliquée sur ces véhicules du transport en commun afin d’éviter des accidents.
Pour rappel, lors d’une conférence publique animée par le Président Pierre NKURUNZIZA, à deux jours de la fin de l’année 2017, il avait promis que tous les véhicules de transport usés ne seront plus autorisés sur les routes du Burundi à partir de 2018.