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Radio Publique Africaine
“La voix des sans voix”

Les billets et pièces de petites coupures de plus en plus rares à Bujumbura

septembre 27, 2016 1504
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Les billets et pièces de petites coupures sont devenus extrêmement rares dans la ville de Bujumbura. C’est essentiellement le billet de 100 francs et la pièce de 50 francs. Cela se ressent surtout chez les transporteurs en commun. Ces derniers expliquent qu’ils doivent payer un surplus lorsqu’ils vont changer leur monnaie en petite coupure, ce qui engendre des pertes pour eux.
 
Dans les différents parkings des bus desservant la ville de Bujumbura, un constat se dégage depuis quelques semaines : les clients des transports en commun de même que les transporteurs se plaignent en permanence. Parfois, cela dégénère en disputes entre les deux groupes.
 
A l’origine de cette situation, les clients indiquent qu’ils sont contraints par les transporteurs d’avoir à l’avance de la monnaie en petite coupure avant d’entrer dans le bus ; en l’occurrence 300 francs net qui représentent le prix du ticket de bus urbain.
 
Certains clients précisent qu’il est souvent impossible d’avoir de la petite monnaie. Ils optent ainsi de se déplacer à pieds.
 
C’est le cas de certains habitants de la zone Kanyosha au sud de la capitale qui prennent l’option de rentrer à pied après le travail. « J'habite à Kanyosha, c'est très difficile aujourd'hui de prendre le bus sans avoir sur soi de la monnaie en petite coupure. Le choix est clair : soit vous prenez le bus de Ruziba ou vous y allez pied ; j'ai choisi la 2ème option de rentrer à pied », nous indique un de ces habitants. 
 
Les transporteurs en commun expliquent qu’ils sont contraints de prendre de telles mesures. Selon eux, lorsqu’ils vont changer la monnaie pour de petites coupures, ils perdent beaucoup d’argent. Ainsi, pour un billet de 2.000 francs, ils ne reçoivent que 1.500 francs en petites coupures auprès des personnes qui ont fait de cette activité un commerce. Pour 4.000 francs, les mêmes transporteurs ne reçoivent que 3.000 francs, expliquent-ils, soit une perte de 1.000 francs.   
 
Les transporteurs en commun de même que les clients demandent à l’administration ainsi qu’à la Banque centrale de trouver rapidement une solution à ce manque criant de petites coupures qui pénalise de nombreuses personnes à Bujumbura.
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