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Radio Publique Africaine
“La voix des sans voix”

‘’Le rapatriement à la BRB des recettes d’exportation de certains produits est un danger pour l’investissement’’

janvier 26, 2017 1658
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La Banque de la République du Burundi a exigé dans une correspondance du 24 Janvier 2017 que les recettes issues de l’exportation du café, du thé et des minerais soient transférées chez elle. 
 
Cette mesure pourrait cependant être « néfaste » pour les entreprises investies dans ce domaine, avertit le président de l’association PARCEM. Pour l’initiateur de Paroles et Action pour le Réveil des Consciences et le changement des mentalités (PARCEM), cela pourrait entraîner un manque de devises sur les comptes d’exploitation de ces entreprises « et les pousser à se désengager de ce secteur ». 
 
Selon Faustin Ndikumana, « la BRB est en train d’empiéter » sur les droits des banques commerciales, car ce sont elles qui doivent valider les licences d’importations et d’exportations. Par ces manœuvres, la banque centrale veut « asseoir une stratégie pour avoir accès aux comptes en devises ouverts dans ces banques », affirme le président de la PARCEM.
 
D’après toujours cet économiste, la dévaluation de la monnaie locale est une politique qui pourrait rendre compétitive les exportations. 
 
« La politique de change actuelle n’est pas de nature à favoriser les exportations, car la BRB n’a pas fixé le prix exact des devises. Il est de loin inférieur au prix du marché et cela va handicaper les activités des investisseurs du café, du thé et des minerais. Ces investisseurs devront désormais avoir accès aux devises au taux de change de la banque centrale, ce qui diminuera la quantité de l’importation des matières premières pour la transformation des produits à exporter. Puisqu’avant ils changeaient les devises au prix du marché », avertit Faustin Ndikumana. 
 
Pour le président de PARCEM, cela portera atteinte à l’exploitation du café, du thé et des minerais ; mais aussi à leur résultat annuel. Conséquemment, les investisseurs dans ce secteur pourraient « se désintéresser » de l’exportation de ces produits, craint cet acteur de la société civile.             
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