Le déplacement par transport en commun en Mairie de Bujumbura devient de plus en plus un casse-tête, surtout les heures de pointe.
Les fonctionnaires qui ont la chance d’arriver au service le matin sans retard, n’ont forcément pas la même chance pour pouvoir rentrer tôt. Ils passent de longues heures en attente sur des files, et la police finit par les disperser, les obligeant de quitter ces parkings les heures avancées de la nuit. Face à cette situation, ceux qui prévoyaient renter par bus de 400 francs burundais se retrouvent obligés de payer un taxi de 1000 francs burundais.
« Vers 22 heures, les policiers viennent nous chasser, nous obligeant de quitter les lieux. On est alors contraints de payer 1000 francs chacun pour nous payer un taxi de 5000. Vous comprenez qu’on doit absolument être au nombre de 5, sinon on paie encore plus cher. » Indique notre source
Ces usagers de transport en commun affirment que ces dépenses imprévues affectent les budgets familiaux. Ils demandent aux personnes habilitées de trouver une solution à ce problème avant que cela ne ruine complètement les ménages.