Ces militaires sont au nombre de 19. Ils ont été arrêtés en date du 12 Décembre 2015 après des attaques sur les camps militaires dans la matinée de cette même date. Ces militaires sont majoritairement issus de l’ancienne armée et sont tous de l’ethnie tutsi. Après leur arrestation, ils ont été conduits dans différents cachots dont ceux du service national des renseignements, et nombreux ont été torturés.
Au mois d’Avril 2016, la cour d’appel a prononcé leur jugement sans que personne n’ait été auditionnée. Au cours de ce même mois, ces militaires ont interjeté appel auprès de la cour suprême mais leurs dossiers ont été classés sans suite par le président de ladite cour, indiquent leurs familles. Ces militaires disent donc être étonnés par le fait que leur jugement ait été prononcé par la cour d’appel alors qu’ils devraient être auditionnés et jugés par l’auditorat militaire. Ceci dans la mesure où les accusations à leur encontre rentrent dans le domaine militaire et qu’ils ont été arrêtés pendant l’exercice de leur fonction. Le 20 Mai 2016, ces militaires ont été transférés dans différentes prisons. 8 se trouvent à la prison centrale de Gitega, 7 à la prison centrale de Muramvya, 2 à la prison centrale de Mpimba et les 2 autres à la prison de Rumonge.
Les camps qui ont été attaqué sont celui de Ngagara, l’institut des cadres militaires ISCAM, la brigade logistique communément appelée base des forces armées ainsi que les bâtiments abritant l’ancienne 120ème brigade de Mujejuru en commune Mugongomanga dans la province Bujumbura.