Ces enfants burundais réfugiés en Ouganda qui bénéficient d’un appui de scolarisation de la Fondation Joseph Nishirimbere sont classés en deux catégories. Il y a d’abord ceux du primaire qui vivent dans leurs familles et ceux du secondaire qui étudient dans les établissements à régime d’internat. Cette dernière catégorie, selon Gretha Nshimirimana, l’une des coordinateurs des activités de cette association, a été orientée dans des meilleurs établissements. « Nous avons effectué une visite au sein de différents établissements scolaires. Nous avons choisi les meilleures écoles en fonction de la qualité d’enseignements et de restauration des élèves. Mêmes ceux du camp de Nakivale ont été orientés dans ces établissements. Nous leur avons préparé tout le nécessaire parce que nous sommes au courant de la situation financière de leurs familles. Ils ont également bénéficié du ticket et d’une petite somme d’argent de poche. Ceux du primaire fréquentent des établissements où on leur donne de quoi manger à midi et ils rentrent le soir dans leurs familles. »
Les parents des élèves qui bénéficient de cette assistance de la Fondation Joseph Nishirimbere se disent être satisfaits. « C’est vraiment Dieu qui nous a envoyé ces gens pour nous sauver parce que nous étions dans une situation déplorable. Nos enfants n’allaient pas à l’école et ils n’avaient aucun respect envers nous. Ils nous demandaient pourquoi ils ne vont pas à l’école et on n’avait pas d’explication. C’était vraiment une honte pour nous les parents. »
D’autres parents remercient la Fondation Joseph Nishirimbere pour cet appui financier et demandent aux autres bienfaiteurs de leur venir en aide en ce qui est de la création des activités génératrices de revenus. « Moi je suis une mère de trois enfants. J’aimerais remercier la Fondation Joseph Nishirimbere parce que mes enfants vont à l’école aujourd’hui. Elle a tout fait et mes enfants s’en réjouissent. Nous demandons qu’il y ait de l’aide aux familles orientée dans des activités génératrices de revenus. Comme ça, nous serons à mesure de payer nous-mêmes les frais scolaires, le loyer et d’assurer d’autres besoins élémentaires. »
Au sein de la Fondation Joseph Nishirimbere, on affirme qu’il n’y a pas de favoritisme dans le choix des bénéficiaires de cette assistance. « La fondation Joseph Nishirimbere ne fait pas d’exception pour aider les gens. Pour assister quelqu’un, on s’assure d’abord qu’il n’a pas vraiment de moyens. Nous nous sommes rendus sur terrain et c’est là que nous avons constaté leur situation de pauvreté. Plusieurs enfants réfugiés en Ouganda n’ont pas pu retourner à l’école depuis 2015. » Indique Gretha Nshimirimana qui demande aux autres burundais de la diaspora de faire eux aussi un effort pour venir en aide à ces enfants réfugiés burundais.