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Radio Publique Africaine
“La voix des sans voix”

Incarcération des membres du parti CNL à la prison de Mpimba

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Plus de 10 jours après leur arrestation, deux membres du parti CNL de la zone Rukaramu en commune Mutimbuzi ont été transférés ce lundi à la prison centrale de Mpimba. Les voisins ainsi que leurs familles demandent qu’ils soient libérés sans conditions car, selon eux, leurs chefs d’accusation sont sans fondement.

Fabrice Ndereyimana dit Rwaro, responsable du parti CNL en zone Rukaramu et Emmanuel Habonimana surnommé Koca ont été transférés à la prison centrale de Mpimba le soir de ce lundi. Ils ont été appréhendés le 28 décembre 2019 sur ordre du chef de zone Rukaramu et conduits à la position militaire de cette zone. « Ils ont été arrêtés sur ordre du chef de zone Rukaramu, Léonidas Nibigira. Le lendemain en date du 29 décembre, Joe-Dassin Nkezabahizi, responsable du service national des renseignements en commune Mutimbuzi, les a fait sortir de cette position pour les conduire au cachot de la zone Rukaramu. Le chef de zone a déclaré qu’il y a des gens qui viendront accuser ces membres du parti CNL de collaborer avec les rebelles. », a indiqué un proche.

 

Le chef de zone avait déjà préparé deux femmes pour cette fin. Elles ont été conduites au lieu de détention de ces membres du parti CNL le 02 de ce mois de janvier mais ne les ont pas chargés. Pour avoir refusé d’exécuter la mission leur assignée, ces femmes ont été mises au cachot et ensuite relâchées. « Jeudi, deux femmes sont venues et ont déclaré qu’elles n’ont aucune preuve pour charger ces jeunes gens. C’est ainsi que les deux femmes ont été, elles aussi, incarcérées sans motif valable. » ajoute encore un proche.

 

Ces deux jeunes hommes n’ont plus été auditionnés jusqu’à leur transfert ce lundi à Mpimba. Les familles et voisins de ces militants du CNL demandent qu’ils soient libérés dans les meilleurs délais. Selon eux, les accusations portées à leur égard ne sont pas fondées. « Des positions militaires sont implantées sur les collines kirwati1 et 2. Alors, où seraient passés ces rebelles ? Nous en tant que familles sommes préoccupés par cette injustice que subissent ces gens. Nous demandons au chef de zone de se ressaisir et que nous puissions tous vivre en paix, car en politique, chacun adhère au parti de son choix. », conclut ce proche.

 

La rédaction a encore une fois essayé de joindre Léonidas Nibigira, chef de zone Rukaramu, mais, il n’a pas décroché son téléphone.   

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