L’attaque devrait être perpétrée mercredi de la semaine dernière. Les exécutants, auraient avertis leurs parentés, réfugiés dans le camp de Nduta, et le secret aurait été ainsi dévoilé avant l'attaque.
‘’C’était mercredi le 4 Octobre, un ami m’a confié qu’il avait été averti par ses parentés que le camp allait être attaqué. Les cibles étant les opposants du pouvoir Nkurunziza’’, témoigne un des réfugiés du camp de Nduta qui a été averti.
Les présumés exécutants de l’attaque sont identifiés comme des imbonerakure du Cndd-fdd ; une partie provient du Burundi pour accomplir la mission, une autre est constituée des affiliés de ce parti, résidant dans le dit camp.
‘’Certains de ces imbonerakure viennent du Burundi, d'autres font partie des rapatriés. Ils etaient venus en mission, pour identifier les réfugiés. Après la mission, ils sont retournés au Burundi avec ces informations. Ils sont donc revenus avec ces autres imbonerakure. Ils ont été tous accueillis et aidés par certains des réfugiés de ce camp’’, précise notre source.
Selon toujours nos sources sur place, ce sont leurs alliés au camp de Nduta qui les auraient hébergés et qui auraient préparé l’attaque, étant donné qu'ils maitrisent le terrain. Avertis, la police aurait arrêté quelques-uns de ces présumés exécutants et saisi des armes.
‘’Certains ont été appréhendés dans la zone 21 ainsi que des armes. Les autres ont été arrêtés dans la zone 11, et dans cette zone, les militants du cndd-fdd y tiennent des réunions, en uniforme du parti’’, ajoute le témoin de la Rpa.
Depuis cette rumeur d’attaque, la peur a envahi les réfugiés de ce camp de Nduta. La police reste sur ses gardes. Ces réfugiés demandent au Hcr et au gouvernement tanzanien de les protéger.