Des sources à Nduta dans le district de Kibondo en Tanzanie affirment que la formation militaire se poursuit et que l’état-major de ce mouvement est implanté dans la zone 8 du 11ème village, numéro2.
Lors des recrutements, poursuivent nos sources, les recruteurs se réclamaient du Front pour la Libération National, FNL Abisezerano. Après plusieurs jours de formation, le nom du mouvement a changé et ont révélé qu’ils sont de la convergence citoyenne pour la libération et la dignité.
La formation militaire concerne seulement ceux de la composante sociale hutue selon toujours nos sources. Les formateurs accusent les tutsi d’être à l’ origine de tous les maux, notamment d’empêcher les réfugiés à rentrer. Les instructeurs seraient venus de la République Démocratique du CONGO et parlent le Kinyarwanda, d’où les réfugiés pensent qu’il s’agit des interahamwe, anciens de l’armée rwandaise à l’origine du génocide de 1994, ces derniers étant venus prêter main forte aux imbonerakure.
Pour le moment, l’état-major est à la recherche de ceux qui sont à l’origine des fuites de ces formations paramilitaires. A Nduta, c’est la peur panique chez les réfugiés qui craignent d’être dans la ligne de mire de cette rébellion. Ils demandent au HCR et au gouvernement tanzanien de renforcer leur sécurité.