Les 2 burundais ont été arrêtés par les responsables de la sécurité, communément appelés ‘’Sungusungu’’. C’était vers 13 heures de ce samedi. Ce qui inquiète beaucoup les réfugiés burundais vivants au camp de Nduta, c’est que personne n’avait jamais entendu parler de ces gens. « Les sungusungu les ont fouillés et ont trouvé sur eux des documents sur lesquels était marqué Kitahana et Kibondo. Ils avaient également des laissez-passer. Ils ont dit qu’ils habitaient la zone une, mais personne ne les a reconnus, pas même le chef de ladite zone. »
Des informations en provenance du camp de Nduta font savoir que ces gens seraient des émissaires envoyés par Bujumbura pour perturber la sécurité des réfugiés. « Ils font parti des groupes armés qui tuent et violent les femmes. On dit qu’ils sont burundais. »
Malgré le fait que ces malfaiteurs ont été appréhendés, ces réfugiés ne cachent pas leur crainte de voir ces criminels relâchés, comme ça a toujours été le cas. « Nous sommes très inquiets. Les femmes sont quasi quotidiennement violées et beaucoup de gens se font tués. Pourtant, ni le gouvernement tanzanien, ni les Nations-unies, semblent ne pas s’en préoccuper. »
Ce camp de Nduta fait face à une insécurité grandissante depuis quelques temps et les autorités tanzaniennes indexent des groupes en provenance du Burundi d’être à l’origine de cette destabilisation.