Néanmoins, cet état de fait inquiète l’association des Amis de la Nature. Pour son représentant légal, Mamert SABUSHIMIKE, la destruction des essences autochtones issues des réserves naturelles, des eucalyptus et des pins de boisement, des herbes mais aussi de diverses espèces animales entrainent des conséquences fâcheuses. Il parle entre autres de perturbations climatiques, de l’érosion, elle-même engendrant la perte des terres, de la fertilité du sol et de la pollution des eaux ; ainsi que les cas de maladies pouvant augmenter suite à l’élévation de la température.
Mamert SABUSHIMIKE propose le renforcement de la garde de ces patrimoines environnementaux. Pour lui, le Gouvernement du Burundi devrait recruter pour trois mois d’autres garde-forestiers durant cette saison sèche. Cela épargnerait les nouveaux boisements de prendre feu, et éviterait de mettre à l’eau les efforts de la population et les fonds des donateurs en cas d’incendie, comme c’est le cas pour les chaines de montagne Inanzerwe et Kibimbi pour le moment (récemment financés par le projet PABVARC et le projet de reboisement du ministère de l’environnement). Il demande en outre l’implication de l’administration pour appeler la population à éradiquer les feux de brousse.