“Le monde est devenu un village et le parti CNDD-FDD ne peut en aucun cas avancer que le parlement européen réuni dernièrement à Strasbourg n’est pas informé sur les atteintes aux droits de l’homme au Burundi. » C’est la réaction du Forum pour le Renforcement de la Société Civile « FORSC » par la voix de Vital Nshimirimana, son délégué général. C’est après que le parti CNDD-FDD ait annoncé que le parlement européen est à la solde de certains gens au Burundi qui ternissent l’image de leur pays.
Le même parlement ayant accordé au Burundi deux mois en vue de redresser la situation des droits de l’homme y compris la libération de Pierre Claver Mbonimpa, le président de l’APRODH. Et au cas où cela ne serait pas respecté à la lettre, le FORSC y voit des conséquences néfastes, dont la rupture de la coopération bilatérale entre le Burundi et l’Union Européenne.
L’association Espoir pour la Promotion du Leadership va dans le même sens que FORSC. Pierre Claver Mbonimpa devrait être libéré comme réclamé par plusieurs associations de défense des droits de l’homme ainsi que le parlement européen qui suit de près le respect des droits de l’homme des pays signataires. Cela a été annoncé par Pascal Irariha, président de cette association qui lutte pour la promotion du leadership au Burundi. Pascal Irariha ajoute que si le pouvoir de Bujumbura continue à faire sourde oreille à tous ces appels, des conséquences politiques et économiques peuvent s’accumuler.
Le président de l’association Espoir pour la Promotion du Leadership au Burundi conseille aux autorités burundaises de ne pas violer les accords internationaux dont le Burundi est signataire pour la bonne image de notre pays.