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Radio Publique Africaine
“La voix des sans voix”

Des policiers rackettent les cyclistes à Bujumbura

novembre 14, 2016 4129
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Les utilisateurs de vélos comme moyen de déplacement se plaignent de l'attitude des policiers qui les rançonnent sans motif valable. Ceux qui ne parviennent pas à payer la somme exigée sont passés à tabac et leurs vélos saisis. Ils demandent à la mairie et aux autorités de la police de mettre un terme à cette collecte frauduleuse d'argent.
 
Les utilisateurs de vélos comme moyen de déplacement en mairie de Bujumbura expriment leur colère vis-à-vis des policiers. Les uns sont arrêtés avec leurs vélos pour être rançonnés par la même police. Pour d'autres, leurs vélos sont embarqués par la même police, faute d'avoir payé la somme exigée.
 
Ainsi, jeudi dernier, en plein centre-ville, un policier s'est bagarré avec un étudiant qui demandait à ce dernier de lui montrer « la facture de l'OBR », preuve qu'il a payé pour son vélo. 
 
« Un vélo pour affaire et promenades ne nécessite pas d'être facturé par l'OBR », a répliqué l'étudiant selon des témoins.
 
Après trente minutes de dispute, un véhicule de la police est venu et a embarqué l'étudiant et son vélo. 
 
Un autre exemple est celui des policiers affectés au pont MUHA sur la route menant à Musaga. Ils sont accusés de rançonner les cyclistes qui utilisent ce tronçon. Ce même jour de jeudi, six vélos ont été saisis par les policiers, dont trois appartenant à des étudiants. Ces derniers n'ont pas pu se rendre aux cours et tentaient plutôt de réclamer leurs vélos qui leur servent de déplacement.
 
Selon certains de ces étudiants, « le vélo est leur seul moyen de déplacement » dont ils disposent, ajoutant qu'ils ne peuvent pas avoir les moyens de se payer les bus de transport chaque jour. 
 
Ceux qui font le métier de taxi-vélo disent qu'ils sont dépassés par les événements. Ils subissent les mêmes rançonnements de la part des policiers ; parfois ils sont emprisonnés faute d'avoir versé cet argent. 
 
Les étudiants et les taxi-vélos demandent à la police d'arrêter ce rançonnement parce qu'ils sont dans une misère sans précédent. 

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